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Au moins quinze civils tués, dont des enfants, dans des frappes de drones

Au moins quinze civils, dont de nombreux enfants, ont été tués dimanche 25 août par des frappes de drones dans le nord du Mali, selon des sources concordantes, où l’armée malienne et ses alliés russes avaient subi une lourde défaite fin juillet face aux séparatistes et aux jihadistes.

« L’armée de la junte malienne et les mercenaires russes du groupe Wagner (…) a effectué plusieurs frappes de drones depuis le Burkina Faso à Tin Zaouatine, à quelques mètres du territoire algérien »affirment les séparatistes, qui font état d’un bilan provisoire de vingt et un civils tués, dont onze enfants, des dizaines de blessés et « d’énormes dégâts matériels ».

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« Ces frappes ont d’abord visé une pharmacie, puis d’autres ont ciblé des rassemblements humains. »poursuit leur porte-parole, Mohamed Elmaouloud Ramadane, dans un communiqué.

Un élu local a déclaré à l’Agence France-Presse (AFP) qu’au moins quinze civils ont été tués. « Rien que des civils tués »a-t-il déclaré. Selon un responsable d’une organisation non gouvernementale (ONG) locale, «Au moins vingt civils, dont des enfants, ont été tués dimanche par des frappes de drones». « Nous n’avons aucune nouvelle d’autres civils »Un responsable local à la retraite a également déclaré à l’AFP qu’il y avait au moins 20 morts.

« Campagne aérienne »

C’est dans la même localité de Tin Zaouatine que des séparatistes et des jihadistes ont affirmé avoir tué des dizaines de membres du groupe paramilitaire russe Wagner et des soldats maliens lors de combats entre le 25 et le 27 juillet. L’armée malienne et le Groupe Wagner ont reconnu des pertes importantes sans donner de bilan précis.

Cette défaite est l’une des plus lourdes subies dans une bataille par le Groupe Wagner en Afrique. « Tin Zaouatine, nous avons perdu une bataille »mais « Nous ne perdrons jamais la guerre contre les terroristes »a déclaré le Premier ministre malien, Choguel Kokalla Maïga. Le chef de la diplomatie russe, Sergueï Lavrov, a « réaffirmé sa ferme volonté de rester ferme » aux côtés de Bamako après ce revers.

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L’armée malienne a riposté dans les jours suivants par des frappes de drones sur la ville, qui avaient déjà tué plusieurs civils, dont des chercheurs d’or étrangers. Les séparatistes avaient parlé de « Des dizaines de morts, principalement des Haoussas nigérians et des Tchadiens ».

L’armée malienne avait affirmé que cela « campagne aérienne » avait été fait « en coordination avec les forces armées du Burkina Faso », « dans le respect de la solidarité entre les États membres » de l’Alliance des États du Sahel (AES) et « en application du mécanisme de défense collective et d’entraide ».

De nombreuses allégations d’abus

La junte malienne a rompu en 2022 son ancienne alliance avec la France et ses partenaires européens pour se tourner militairement et politiquement vers Moscou. Elle a fondé l’AES avec le Burkina Faso et le Niger, également dirigés par des militaires, après avoir quitté la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao) en janvier.

Depuis 2023, des groupes armés séparatistes ont perdu le contrôle de plusieurs localités du Nord, à la suite d’une offensive de l’armée malienne qui a culminé avec la prise de Kidal, bastion du mouvement indépendantiste et enjeu de souveraineté majeur pour l’État central.

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L’offensive dans le nord du pays a donné lieu à de nombreuses allégations d’exactions commises contre la population civile par les forces maliennes et leurs alliés russes depuis 2022, que les autorités maliennes démentent.

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Les autorités maliennes ont décidé samedi de suspendre pour deux mois la chaîne d’information française LCI, accusant l’un de ses consultants d’avoir tenu des propos à l’antenne. « fausses accusations » contre l’armée malienne et ses alliés russes.

Le Monde avec l’AFP

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Eleon Lass

Eleanor - 28 years I have 5 years experience in journalism, and I care about news, celebrity news, technical news, as well as fashion, and was published in many international electronic magazines, and I live in Paris - France, and you can write to me: eleanor@newstoday.fr
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