Cinq personnes ont également été blessées dans cette frappe du samedi 17 août, dont deux sont dans un état critique, selon le ministère libanais de la Santé.
Le ministère libanais de la Santé a annoncé, samedi 17 août, qu’une frappe israélienne dans la région de Nabatieh, dans le sud du pays, avait causé la mort d’au moins neuf personnes, dont une femme et ses deux enfants.
Cinq personnes ont également été blessées lors de la frappe, dont deux sont dans un état critique, a indiqué le ministère.
L’armée israélienne a pour sa part indiqué avoir frappé « dans la nuit, un entrepôt d’armes du Hezbollah » dans la région de Nabatieh, ainsi que des « structures militaires » du mouvement islamiste libanais dans les régions de Hanine et Maroun El Ras, près de la frontière entre les deux pays.
Le Hezbollah pro-iranien a ouvert un front contre Israël dans le secteur frontalier pour soutenir le Hamas palestinien, son allié, en guerre avec Israël à Gaza depuis le 7 octobre. Depuis, les échanges de tirs sont quasi quotidiens entre la formation libanaise et l’armée israélienne.
Les violences se sont intensifiées avec la mort fin juillet du chef militaire du Hezbollah, tué dans une frappe israélienne à Beyrouth, la veille de l’assassinat à Téhéran du chef du Hamas, imputé à Israël par l’Iran et ses alliés. L’Iran et le Hezbollah ont menacé Israël de représailles.
Plus de dix mois de violences ont fait au moins 579 morts au Liban avec cette nouvelle frappe, en majorité des combattants du Hezbollah mais aussi au moins 121 civils, selon un décompte de l’AFP.
En Israël et sur le plateau du Golan occupé, 22 soldats et 26 civils ont été tués dans des attaques de roquettes et de missiles en provenance du Liban, selon les autorités israéliennes.
