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Au moins 70 Palestiniens tués à Khan Younis, des milliers de personnes fuient la ville

Dans un communiqué, l’armée israélienne a déclaré que ses avions et ses chars « ont bombardé et éliminé des terroristes dans la région ».

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Des femmes palestiniennes pleurent la mort de leurs proches devant l'hôpital Nasser de Khan Younis, après un bombardement israélien, le 22 juillet 2024. (BASHAR TALEB / AFP)

La guerre n’a pas connu de répit. Au moins 70 Palestiniens ont été tués et plus de 200 blessés « Attaques de l’occupation israélienne dans le gouvernorat de Khan Younis depuis ce matin et jusqu’à maintenant » Le ministère de la Santé du gouvernement dirigé par le Hamas a fait son rapport lundi 22 juillet.

Des milliers de personnes ont également fui, paniquées, après un ordre d’évacuation militaire. Contactée par l’AFP, l’armée n’a pas immédiatement réagi. Mais dans un communiqué, elle a indiqué que ses forces aériennes et ses chars « avait bombardé et éliminé les terroristes dans la région ».

Devant l’hôpital Nasser de Khan Younès où étaient transportés morts et blessés, des scènes déchirantes se sont déroulées sous le regard impuissant du personnel médical : un homme brandit le cadavre d’un bébé en hurlant, une femme effondrée de chagrin se frappe la tête, des gens couverts de sang ont l’air hagard.

L’armée s’est retirée de Khan Younis, la plus grande ville du sud du territoire palestinien, début avril, affirmant avoir terminé ses opérations contre le Hamas après des mois de bombardements et de combats intenses. Mais plus tôt lundi, elle a ordonné à la population de quitter à nouveau l’est de Khan Younis, affirmant qu’elle préparait une opération militaire contre le Hamas. « opération contre les organisations terroristes » après que des roquettes aient été tirées vers Israël depuis la zone.

« Nous étions heureux de préparer le petit déjeuner »et soudainement « Les obus tombent, puis les tracts d’alerte »raconte Hassan Qoudayh, qui a dû fuir avec sa famille comme des milliers d’autres personnes parties en panique. « Il y a eu des martyrs dans les rues. Gaza est finie, Gaza est morte. Il ne reste plus rien, plus rien. Assez ! »Déplacé pour la quatrième fois, Youssef Abou Taimah n’en peut plus. « On va vivre dans la rue ! On est épuisés, on ne supporte plus ces voyages. »

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