Depuis plusieurs jours, le sud du Brésil est frappé par de fortes intempéries qui ont notamment provoqué des inondations et des glissements de terrain. 56 personnes sont mortes et 67 autres sont portées disparues, selon le dernier bilan.
Un désastre sans précédent. Plusieurs villes du sud du Brésil sont confrontées à des pluies torrentielles, qui ont déjà fait 56 morts. Le rapport fait également état de 67 disparus.
« Je veux profondément regretter toutes les vies perdues. Il y a actuellement 29 décès enregistrés, et avec la plus profonde douleur, je sais qu’il y en aura davantage », a déclaré Eduardo Leite, gouverneur de l’État de Rio Grande do Sul, lors d’un discours en direct, en début de journée.
Le Rio Grande do Sul est la région la plus touchée par ces inondations, près de 300 localités ont été touchées. Face à ces pluies torrentielles, « l’état de calamité publique » a été déclaré mercredi soir dans la région, également victime d’orages dévastateurs.
Selon son gouverneur, il s’agit donc de la « pire catastrophe climatique » jamais vue au Brésil. Un précédent bilan faisait déjà état de 37 décès. À l’heure actuelle, 74 blessés ont également été enregistrés.
Près de 25 000 personnes évacuées
Le président brésilien Lula, qui a rencontré jeudi Eduardo Leite, a promis que le Rio Grande do Sul « ne manquera pas de moyens humains ou matériels » pour faire face à cette catastrophe. Au total, plus de 600 militaires, équipés d’hélicoptères et de bateaux, devraient être envoyés en renfort dans les prochains jours pour les opérations de secours et la distribution de nourriture aux sinistrés.
Lula a également assuré que le gouvernement fédéral était mobilisé « à 100 % » pour « atténuer les souffrances dues à cet événement naturel extrême ».
Quatre barrages menacent de rompre
La plupart des infrastructures de l’État du Rio Grande do Sul sont gravement touchées. De nombreuses routes sont encore inaccessibles et des ponts sont emportés par les eaux, coupant des villes entières du reste du monde.
Selon les autorités locales, au moins quatre barrages «sont en situation d’urgence, avec un risque de rupture», faisant craindre des conséquences encore plus dramatiques.
Selon un dernier bilan de la Défense civile, près de 25 000 personnes ont dû être évacuées de leur domicile et environ 8 200 d’entre elles ont été hébergées dans des hébergements mis à disposition.
