Début avril, l’armée israélienne avait annoncé mener une « opération précise et limitée » à l’hôpital al-Nasser, l’un des plus grands du territoire palestinien.
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Des dizaines de corps ont été découverts enterrés dans la cour d’un hôpital de Khan Younes visé par un raid de l’armée israélienne, a indiqué dimanche 21 avril la défense civile de Gaza. Selon cette source, certains des corps retrouvés – au moins 50 – « ont été déshabillés, ce qui indique certainement qu’ils ont été arrêtés, torturés et soumis à des mauvais traitements par l’armée d’occupation ». Interrogée par l’AFP, l’armée israélienne a indiqué vérifier cette information.
L’armée israélienne s’est retirée le 7 avril de Khan Yunis, dans le sud de la bande de Gaza, après avoir mené ce qu’elle appelle une « fonctionnement précis et limité » à l’hôpital al-Nasser, l’un des plus grands de l’enclave palestinienne. Un photographe de l’AFP a vu dimanche des membres de la protection civile exhumer des restes humains dans la cour de l’établissement médical. De nombreux Palestiniens se sont rassemblés devant l’hôpital, à la recherche de proches portés disparus.
Netanyahu veut porter de « nouveaux coups durs » au Hamas
Cette découverte macabre intervient alors que Benjamin Netanyahu a promis dimanche qu’Israël augmenterait « Dans les prochains jours, des pressions militaires et politiques seront exercées sur le Hamas, car c’est le seul moyen de libérer nos otages et d’obtenir notre victoire ». « Nous allons lui porter de nouveaux coups durs, et cela arrivera bientôt »a déclaré le Premier ministre israélien, dans un message vidéo diffusé dimanche soir.
Plus de six mois après le début de la guerre, déclenchée par une attaque sans précédent du mouvement islamiste palestinien en Israël, Benjamin Netanyahu reste déterminé à lancer une offensive terrestre à Rafah. Selon l’ONU, près d’un million et demi de Gazaouis déplacés sont massés dans cette ville située au sud de l’enclave, et que Tel-Aviv considère comme le dernier bastion du Hamas.
Vendredi, le G7 a réaffirmé son opposition à « une opération majeure » à Rafah, craignant un bain de sang. Selon le dernier rapport du ministère de la Santé de Gaza, plus de 34 000 Palestiniens sont morts depuis le début de la guerre. La grande majorité d’entre eux sont des civils.