MISE À JOUR SUR LA SITUATION – Benjamin Netanyahu s’est dit hier opposé à tout cessez-le-feu « unilatéral » au Liban, qui n’empêcherait pas le Hezbollah de regrouper ses forces dans la zone frontalière avec l’Etat hébreu.
Deux frappes ont touché un quartier chiite du sud de Beyrouth, au Liban, ce mercredi 16 octobre au matin. Quelques instants plus tôt, l’armée israélienne avait donné un ordre d’évacuation pour ce secteur, selon des images diffusées en direct par un journaliste de l’AFPTV.
Hier, le Premier ministre israélien s’est déclaré opposé à tout cessez-le-feu. « unilatéral » au Liban, ce qui n’empêcherait pas le Hezbollah de regrouper ses forces dans la zone frontalière, au moment où le mouvement islamiste défie Israël en menaçant de l’attaquer « partout » sur son territoire.
Deux frappes frappent le sud de Beyrouth
Deux frappes ont frappé le quartier chiite de Haret Hreik, au sud de Beyrouth, au Liban, tôt mercredi 16 octobre, quelques minutes après que l’armée israélienne a émis un ordre d’évacuation de cette zone, selon des images diffusées en direct par un journaliste de l’AFPTV.
« Vous êtes à proximité d’installations et d’intérêts liés au Hezbollah, contre lesquels l’armée israélienne agira dans un avenir proche »a déclaré l’armée israélienne dans un communiqué. L’agence officielle libanaise ANI a précisé qu’il s’agissait d’une frappe aérienne.
Une deuxième frappe a également touché ce quartier, selon des images du journaliste de l’AFPTV. L’armée israélienne frappe régulièrement le Liban dans le cadre d’une offensive destinée à neutraliser le Hezbollah, mouvement pro-iranien qui bombarde son territoire.
Au sud Liban, au moins 5 morts lors d’une frappe israélienne
Une dizaine de raids aériens israéliens ont touché Nabatiyeh ce mercredi, a rapporté à l’AFP la gouverneure de la région, Howaida Turk, faisant référence à un « anneau de feu » autour de cette ville du sud du Liban, où Israël et le Hezbollah sont désormais en guerre ouverte. La frappe a tué au moins cinq personnes, dont le maire. Le gouverneur de la région parle de« un massacre ».
Samedi déjà, une violente grève avait réduit en cendres le centre commercial de la ville. Depuis le début des bombardements massifs le 23 septembre, au moins 1.356 personnes ont été tuées au Liban, selon un décompte de l’AFP basé sur des chiffres officiels.
Benjamin Netanyahu opposé à un cessez-le-feu « unilatéral » au Liban
Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu s’est déclaré mardi opposé à tout cessez-le-feu. « unilatéral » au Liban, ce qui n’empêcherait pas le Hezbollah de regrouper ses forces dans la zone frontalière, au moment où le mouvement islamiste défie Israël en menaçant de l’attaquer « partout » sur son territoire.
Dans le même temps, les États-Unis ont accru la pression sur Israël, affirmant qu’ils « les contraires » à la campagne de bombardements menée sur Beyrouth et menaçant leur allié de suspendre son aide faute d’augmentation « spectaculaire » l’aide humanitaire à la bande de Gaza, à son niveau le plus bas selon l’ONU.
Dans un discours, le numéro deux du Hezbollah, Naïm Qassem, a déclaré mardi que « la solution » mettre fin à la guerre au Liban était « un cessez-le-feu »s’assurer que son mouvement ne serait pas « pas défait » par l’armée israélienne. « Alors que l’ennemi israélien bombarde tout le Liban, nous avons le droit, en position défensive, d’attaquer n’importe où dans l’entité ennemie israélienne, au centre, au Nord et au Sud »dit-il.