Depuis plusieurs jours, le sud du Brésil est frappé par de fortes intempéries qui ont notamment provoqué des inondations et des glissements de terrain. 37 personnes sont mortes et 74 autres sont portées disparues, selon le dernier bilan.
Un désastre sans précédent. Plusieurs villes du sud du Brésil sont confrontées à des pluies torrentielles, qui ont déjà fait 37 morts. Le rapport fait également état de 74 disparus.
« Je veux profondément regretter toutes les vies perdues. Il y a actuellement 29 décès enregistrés, et avec la plus profonde douleur, je sais qu’il y en aura davantage », a déclaré Eduardo Leite, gouverneur de l’État de Rio Grande do Sul, lors d’un discours en direct, en début de journée.
Le Rio Grande do Sul est la région la plus touchée par ces inondations, près de 154 localités ont été touchées. Face à ces pluies torrentielles, « l’état de calamité publique » a été déclaré mercredi soir dans la région, également victime d’orages dévastateurs.
Selon son gouverneur, il s’agit donc de la « pire catastrophe climatique » jamais vue au Brésil. Un précédent bilan faisait déjà état de 13 morts et 21 disparus. Pour le moment, trente-six blessés ont également été recensés.
10 000 personnes évacuées
Le président brésilien Lula, qui a rencontré jeudi Eduardo Leite, a promis que le Rio Grande do Sul « ne manquera pas de moyens humains ou matériels » pour faire face à cette catastrophe.
Lula a également assuré que le gouvernement fédéral était mobilisé « à 100 % » pour « atténuer les souffrances dues à cet événement naturel extrême ».
Au total, plus de 600 militaires devaient être envoyés en renfort dans les prochains jours pour des opérations de secours et de distribution de nourriture aux sinistrés.
Selon un dernier rapport de la Défense civile, plus de 10 000 personnes ont dû être évacuées de leur domicile et environ 4 600 d’entre elles ont été hébergées dans des logements mis à disposition.
Pour l’instant, de nombreuses routes sont encore inaccessibles. L’approvisionnement en eau et en électricité n’a pas encore été rétabli. Des centaines de milliers de personnes sont concernées, selon les autorités locales.
