En battant la Bulgare Svetlana Staneva en quart de finale dimanche, la Taïwanaise a décroché une médaille dans la catégorie des moins de 57 kg.
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Les critiques ne sont pas parvenues jusqu’à elle. En pleine polémique sur le genre dans le tournoi olympique de boxe, la Taïwanaise Lin Yu-Ting s’est qualifiée pour les demi-finales dans la catégorie des moins de 57 kg en battant la Bulgare Svetlana Kamenova Staneva, dimanche 4 août, à l’Arena Paris Nord.
Malgré l’agressivité de son adversaire, le plus souvent offensive, Lin Yu-Ting a su garder son calme et attendre pour profiter des ouvertures. Ce combat avait une saveur particulière pour les deux femmes, qui s’étaient rencontrées en quart de finale des championnats du monde en 2023.
Lin Yu-Ting avait remporté le match mais, suite à sa disqualification par la Fédération internationale de boxe (IBA) pour avoir échoué à un « test biochimique » de féminité, le résultat a été annulé. Svetlana Staneva a donc reçu une médaille de bronze à sa place.
En atteignant le dernier carré, la Taïwanaise s’est, cette fois, assurée d’une médaille puisqu’il n’y a pas de combat pour la troisième place en boxe. Une performance également réalisée par l’Algérienne Imane Khelif. Engagée dans la catégorie des moins de 66 kg, la boxeuse de 25 ans est l’autre combattante au cœur de la polémique.
Aux Championnats du monde 2023, les deux boxeurs ont été disqualifiés après avoir échoué aux tests mis en place par la fédération internationale. Face aux vives critiques reçues par les deux athlètes, notamment en ligne, le Comité international olympique (CIO) a assuré jeudi que « Tous les athlètes participant au tournoi de boxe des Jeux de Paris se conforment aux règles d’éligibilité et d’inscription à la compétition. Comme pour les précédentes compétitions de boxe olympiques, le sexe et l’âge des athlètes sont déterminés en fonction de leur passeport. »