Au Liban, un Syrien ouvre le feu sur l’ambassade des Etats-Unis
Un Syrien a ouvert le feu, mercredi 5 juin au matin, sur l’ambassade américaine dans la banlieue nord de Beyrouth, avant d’être arrêté, a annoncé l’armée libanaise dans un communiqué, la chancellerie assurant la sécurité de son personnel. « Les éléments de l’armée déployés sur zone ont répondu à l’origine de la fusillade, blessant l’homme, qui a été arrêté et hospitalisé »ajouta l’armée.
L’ambassade américaine a déclaré que des fusillades avaient été signalées « près de l’entrée » du complexe ultra-sécurisé de la chancellerie. « Grâce à la réaction rapide » Les forces de sécurité libanaises et l’équipe de sécurité de l’ambassade, « nos équipes sont saines et sauves », elle a ajouté. Les forces de sécurité recherchent d’éventuels complices du tireur et ratissent les zones boisées autour de l’ambassade, a indiqué une source judiciaire à l’Agence France-Presse, précisant que le tireur était » Sévèrement blessé « .
Le Premier ministre libanais Najib Mikati a déclaré avoir consulté des responsables de l’armée et de la sécurité, qui lui ont assuré que « la situation est sous contrôle ». « Une enquête est en cours pour déterminer les circonstances des faits et arrêter toutes les personnes impliquées »» a ajouté un communiqué de son bureau, précisant que l’ambassadrice Lisa Johnson était à l’extérieur du pays.
Plusieurs attaques dans le passé
En septembre 2023, un homme ouvre le feu sur l’ambassade sans faire de victimes. Les autorités libanaises ont ensuite annoncé l’avoir arrêté et expliqué qu’il s’agissait d’un livreur qui tentait de » Se venger « d’avoir été humilié par le personnel de sécurité.
L’incident coïncidait avec l’anniversaire de l’explosion d’une voiture piégée en 1984 devant une annexe de l’ambassade américaine, qui avait fait onze morts et des dizaines de blessés, attribuée par l’ambassade à des pro-Hezbollah. -Iranien.
La chancellerie a été installée dans ces locaux d’Awkar, dans la banlieue nord de Beyrouth, après un attentat suicide qui a détruit l’ambassade en avril 1983 et fait 63 morts, en pleine guerre civile (1975-1990). L’attaque a été revendiquée par le Jihad islamique, un groupe lié, selon Washington, au Hezbollah.