Au Liban, les talkies-walkies du Hezbollah explosent aussi, après les bipeurs
ANWAR AMRO / AFP
Les funérailles de membres du Hezbollah tués dans des explosions de bips mardi 17 septembre ont donné lieu à de nouvelles explosions de talkies-walkies piégés mercredi 18 août, dans la banlieue de Beyrouth, au Liban.
LIBAN – Les attaques contre des membres du Hezbollah se poursuivent. Après des téléavertisseurs de marque taïwanaise, des talkies-walkies du Hezbollah ont explosé, mercredi 18 septembre, dans la banlieue sud de Beyrouth, ainsi que dans le sud et l’est du Liban, ont indiqué à l’AFP des sources proches du parti et l’Agence nationale de presse, organisme officiel.
Des talkies-walkies ont explosé dans la banlieue sud de Beyrouth où se déroulaient les funérailles de membres du Hezbollah tués la veille dans des incidents similaires, a précisé la source. Ces explosions ont provoqué la panique, selon un photographe de l’AFP qui couvrait les funérailles des quatre personnes, dont le fils d’un député du Hezbollah. Des correspondants de l’AFP ont également fait état d’explosions à Saïda, dans le sud, et à Baalbeck, dans l’est du pays.
Selon le correspondant de la BBC dans le pays, plusieurs ambulances viennent d’arriver sur le lieu des funérailles, où ont eu lieu certaines des dernières explosions, à Dahieh. Le ministère libanais de la Santé fait état de 14 morts et plus de 450 blessés à la suite de cette attaque.
Un contexte de tension régionale
Le chef de la diplomatie libanaise a averti de la gravité de l’attaque d’hier, qui intervient dans un contexte de tension extrême entre Israël et le Hezbollah libanais, alors que l’invasion de la bande de Gaza par Tsahal se poursuit depuis les attentats et la prise d’otages du 7 octobre 2023.
« Cela fait suite aux menaces israéliennes d’élargir la portée de la guerre contre le Liban, ce qui plongerait la région dans un cycle de violence plus large et annoncerait une guerre plus large », a-t-il ajouté. averti Abdallah Bou Habib, cité par l’Agence nationale de presse libanaise.
LE « objets civils » Les armes nucléaires ne doivent pas être transformées en armes, a insisté mercredi le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres. « Il est très important de contrôler efficacement les biens civils, de ne pas les transformer en armes. Cela devrait être une règle pour tous dans le monde, et les gouvernements devraient pouvoir la faire respecter. »a-t-il déclaré aux journalistes.
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