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A Beyrouth, de nouvelles frappes israéliennes ont retenti dans la journée de jeudi, après une semaine d’attentats qui ont fait au moins 900 morts. Dans la capitale, les habitants du sud, pris d’assaut par les tirs israéliens, ne parviennent pas à se rassurer.
Panique dans la banlieue sud de Beyrouth, au Liban, jeudi 26 septembre. Une frappe a touché un bâtiment où se trouvait, selon l’armée israélienne, le chef des unités de drones du Hezbollah. Une affirmation que le mouvement chiite n’a pas encore confirmée. Le bilan provisoire libanais fait état de deux morts et 15 blessés, dont au moins une femme.
L’explosion a été entendue jusqu’à une école transformée en refuge à trois kilomètres de la zone d’impact. Là-bas, les personnes déplacées pensaient avoir échappé à la guerre en fuyant le sud du Liban. « On a surtout peur pour les enfants, les plus petits, c’est important »s’inquiète Omar Halawi, l’un des réfugiés. Sa famille est partagée entre peur et incompréhension. « Nous sommes des adultes, nous avons déjà vécu ça, il explique. Ma fille me demande « Papa, qu’est-ce que la guerre ? »« . Pour l’heure, les frappes israéliennes se poursuivent dans le sud et l’est du Liban. En une semaine, 900 décès ont été dénombrés dans le pays.
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