La police kenyane a annoncé l’ouverture d’une enquête sur la découverte vendredi des corps mutilés de six femmes dans une décharge de la capitale, Nairobi. Des témoins avaient déclaré que neuf corps avaient été retrouvés sur le site, mais la police de Nairobi a déclaré plus tard dans un communiqué que seuls « six corps gravement mutilés, toutes des femmes, dans divers états de décomposition ». « Les corps étaient enveloppés dans des bâches en nylon renforcées par des cordes »a ajouté la police.
La police a dû tirer des gaz lacrymogènes et des balles en caoutchouc pour disperser une foule en colère qui entourait un commissariat proche du lieu de la macabre découverte à Mukuru, un bidonville du sud de la capitale, a constaté un journaliste de l’Agence France-Presse (AFP). « Des enquêtes ont été ouvertes pour établir l’identité et la manière dont ces personnes ont été tuées. »Le chef de la police de Nairobi, Adamson Bungei, l’a déclaré aux journalistes.
Des femmes ont été tuées de la même manière, selon la police
Les corps ont été découverts cachés dans des sacs parmi des tas d’ordures, ont indiqué des témoins à l’AFP. « Nous avons besoin de réponses de la police car c’est quelque chose qui doit faire l’objet d’une enquête très rapidement. »Lucy Njambi, qui vit à Mukuru, a déclaré à l’AFP. « Ce que j’ai vu était choquant. Des corps cachés dans des sacs et jetés à la décharge. »elle a continué.
La police criminelle a estimé à ce stade que les femmes ont été tuées de la même manière, sans donner plus de détails. Les corps ont été transportés à la morgue pour autopsie, selon la même source.
