Au Japon, quinze adolescents hospitalisés après avoir mangé des chips « super épicées » interdites aux mineurs
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Les chips sont fabriquées à partir d’un piment connu sous le nom de « Ghost Pepper », qui a été certifié comme le piment le plus fort du monde par le Guinness World Records jusqu’en 2007.
JAPON – Les snacks ultra-épicés ne sont pas toujours inoffensifs. Au Japon, quinze lycéens ont été transportés mardi 16 juillet dans un hôpital de Tokyo après avoir mangé des chips « super épicé » interdit aux mineurs. Les secours ont été appelés après que certains adolescents se soient plaints de nausées et de douleurs aiguës autour de la bouche.
Ces chips, réputées pour être très épicées, ont été apportées » juste pour rire » par l’un des élèves du lycée Rokugo Koka, qui les a partagés avec une trentaine de ses camarades de classe pendant la pause matinale habituelle, rapporte L’indépendantParmi eux, treize filles et un garçon ont été transportés à l’hôpital après avoir subi « symptômes légers « , selon les services d’urgence appelés par l’école vers 13 heures. Alors que tous les adolescents étaient conscients, l’un d’eux est devenu si malade qu’il a dû être transporté en fauteuil roulant.
La marque japonaise Isoyama Corp, qui produit les chips, s’est excusée dans un communiqué pour « tout les inconvénients » a causé aux clients, et a souhaité aux lycéens un prompt rétablissement.
Les chips interdites aux mineurs
Le site Web de la marque qui les vend « Chips au curry R 18+ » ne manque pas d’avertissements, valables également pour les amateurs de nourriture épicée. En plus d’être réservé aux adultes, le snack est » absolument interdit » aux personnes souffrant d’hypertension ou d’estomac sensible. Le fabricant déconseille également de l’essayer seul, et d’éviter les excès qui pourraient provoquer des diarrhées. Les chips sont « si épicés qu’ils pourraient vous faire mal « , prévient la marque.
De nombreux avertissements, apparemment loin d’être suffisants pour un snack aussi épicé. Les chips sont fabriquées à partir d’un piment connu sous le nom de « Ghost Pepper » ou « Bhut Jolokia », cultivé dans le nord-est de l’Inde et qui détenait jusqu’en 2007 le record Guinness du piment le plus fort du monde. Il atteint notamment plus d’un million sur l’échelle de Scoville (mesurant l’intensité des piments), soit 170 fois plus que la sauce Tabasco.
La dangereuse tendance des snacks ultra-épicés
Le snack a également été testé par les internautes, qui ont partagé sur les réseaux sociaux des vidéos d’eux-mêmes participant au défi.
» C’est plus douloureux qu’une simple sensation de brûlure. Je me souviens que la douleur était aussi intense qu’un calcul rénal. » prévient cet utilisateur en légende de sa vidéo.
Ce n’est pas la première fois qu’un produit épicé s’avère être un véritable danger pour les consommateurs. En septembre 2023, un adolescent américain de 14 ans est décédé après avoir mangé une chips extrêmement épicée commercialisée sous le nom de « One Chip Challenge ». Face à ces dangers, certains pays ont pris des mesures de prévention. C’est notamment le cas du Danemark, qui a interdit en juin dernier une gamme de ramen coréens jugés trop épicés et dangereux.
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