Au grand plaisir de Moscou, l’Europe peine toujours à se passer du gaz naturel liquéfié russe
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Au grand plaisir de Moscou, l’Europe peine toujours à se passer du gaz naturel liquéfié russe

Au grand plaisir de Moscou, l’Europe peine toujours à se passer du gaz naturel liquéfié russe


DÉCRYPTAGE – L’Europe ne peut pas se passer du gaz russe. Malgré les promesses de sanctions, ses achats de gaz naturel liquéfié (GNL) russe sont même repartis à la hausse en 2024, pour la plus grande joie de Moscou.

Cet article est issu du Figaro Magazine

Les 27 pays de l’Union européenne se sont fixé un objectif ambitieux : réduire drastiquement la part de leurs importations de gaz russe d’ici 2027, pour ne pas contribuer à financer l’invasion de l’Ukraine. L’opération reste toutefois délicate, l’Union achetant 80 % de son gaz naturel à l’étranger : même si ces importations en provenance de Russie sont passées de 45 % en 2021 à moins de 15 % aujourd’hui, l’objectif de 0 % est loin d’être atteint, notamment en ce qui concerne le gaz naturel liquéfié (GNL), transporté par navires.

En 2022 et 2023, l’Europe a importé 14 millions de tonnes (12 à 13 % de ses importations) de Russie, en partie via TotalEnergies, qui détient notamment 20 % du plus gros projet russe de GNL dans la péninsule de Yamal, située dans le cercle polaire arctique. En 2024, les importations européennes de GNL russe sont même reparties à la hausse (+7 % au premier semestre 2024), notamment en raison de la hausse des prix du gaz…

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