au Festival de Gérardmer, les femmes étaient « fantastiques »

« Cheveux! » Au Festival international du film fantastique de Gérardmer, qu’il vente ou qu’il neige, le public a ses rites. A chaque projection dans la salle Merelle de l’Espace LAC, il chambre affectueusement David Rault, le présentateur chauve et espiègle du Public Système Cinéma, la structure qui organise l’événement, avec la région Grand Est, la ville et ses 600 bénévoles. Puis, quand il fait noir dans la pièce, un concours de rires démoniaques et de hurlements de sorcières éclate.
On entend aussi des cris récurrents dont le sens est plus difficile à déchiffrer, comme le mot « Spartiates ! ». Selon certains, il s’agirait d’une référence au « 300 », le péplum de Zack Snyder. Enfin ironique « Bravo » saluent les logos des maisons de production qui s’inscrivent à l’écran, avec, parfois, quelques franches huées contre Netflix ou Prime Video. Ce chahut rituel et frénétique n’a d’égal que le silence respectueux, pour ne pas dire religieux, qui s’installe au début du film.
Pour ce 30e édition du festival, co-présidé par Bérénice Bejo et Michel Hazanavicius, nous avons même eu le privilège de voir David Rault sortir d’un gâteau géant, avec un pistolet à confettis. Quant au Grand Prix, il a été décerné à « La Pietà » de l’Espagnol Eduardo Casanova : la chronique cocasse d’un couple soudé et toxique formé par un fils atteint d’une tumeur au cerveau (Manuel Llunell) et sa mère. (Angelina Molina), systématiquement métaphorisée en dictateur coréen Kim Jong-il
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