Au Festival d'Avignon, Armelle Héliot répond aux insultes d'Angélica Liddell
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Au Festival d’Avignon, Armelle Héliot répond aux insultes d’Angélica Liddell

Au Festival d’Avignon, Armelle Héliot répond aux insultes d’Angélica Liddell

Lors de la pièce d’ouverture dans la cour principale, l’artiste espagnol a exprimé « sa haine de la critique » drame. Ancien rédacteur en chef du département Culture de Figaro, Elle « supposer » pleinement ses écrits. Mais il s’inquiète d’un monde où la contradiction ne pourrait pas exister.

Première soirée au Festival d’Avignon et premier scandale. Dämon, Les funérailles de Bergman, Lors de la première de la pièce dont la première a eu lieu samedi soir dans la cour d’honneur du Palais des Papes, Angélica Liddell a surpris une partie du public en récitant des passages d’articles peu élogieux sur sa dernière pièce et en citant directement les noms des journalistes qui ont écrit les textes. Certains étaient présents parmi les 2 000 spectateurs. La journaliste et critique de théâtre Armelle Héliot affirme ne pas avoir été « choqué » par les invectives à son égard, mais plutôt par celles envers ses collègues. Stéphane Capron a été traité « comme un chien »elle dit.

« C’est dommage que mes parents soient morts, ils auraient été heureux de voir le nom de leur fille unique projeté sur le mur du Palais des Papes à Avignon. Pour un honneur, c’est un honneur. Merci, Madame. » a écrit la journaliste le dimanche 30 juin sur son blog Journal d’Armelle Héliot « Je dois dire que ça ne m’a pas fait mal. »a-t-elle ajouté le lendemain dans l’émission « Le Son d’Avignon » sur France Culture. L’ancienne rédactrice en chef du service « Culture » de FigaroElle suit depuis plusieurs décennies le travail de la metteure en scène et performeuse espagnole. Samedi, lors de la pièce d’ouverture du festival d’Avignon, elle était présente dans la cour d’honneur du Palais des Papes pour voir la dernière pièce d’Angélica Liddell, Dämon, les funérailles de Bergman.

« Il y avait des jours où elle n’avait rien à dire. »

Armelle Héliot réagit aux déclarations d’Angélica Liddell sur France Inter.

Dans un spectacle plein de provocations, l’artiste espagnol a ouvertement proclamé « que les critiques sont des « connards » », elle continue. « Ce qui m’a dérangé, c’est qu’elle a utilisé un extrait d’un article que j’avais écrit il y a longtemps, dans lequel j’avais le sentiment qu’ayant été engloutie par les institutions en Europe, on lui commandait des spectacles et qu’elle n’avait plus l’énergie de proposer des spectacles forts.explique-t-elle sur France Culture. Avant de confirmer : « Il y avait des jours où elle n’avait rien à dire, J’en assume la responsabilité. »

Angélica Liddell s’en est également prise aux journalistes Philippe Lançon – ce qui n’est guère glorieux -, Hadrien Volle, Fabienne Darge et Stéphane Capron. Ce dernier, Stéphane Capron, responsable de la rubrique spectacle vivant de France Inter et fondateur du site d’information culturelle Sceneweb, a porté plainte pour injures publiques« Ce sont des gens qui font leur travail », elle dit. « Stéphane Capron est sur tous les terrains, toute l’année, et a suivi avec bienveillance tout le travail d’Angélica Liddell. Elle le traite comme un chien. Elle se moque de son nom qui a une connotation négative en espagnol. »

Dimanche, le directeur du festival, Tiago Rodrigues, a déclaré à l’AFP que « les propos tenus sur scène dans le cadre d’un projet artistique ne peuvent être considérés comme une prise de position du festival ». Il a rappelé que ce dernier « défend la liberté de création, la liberté d’expression et la liberté de la presse » Et « ne porte pas atteinte à l’intégrité des œuvres présentées ». « Nous sommes tous des connards, pourquoi pas, conclut Armelle Héliot. Mais appeler à un monde où il n’y a plus de contradiction possible, je pense que c’est un monde de dictature..

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