L’association féministe est soulagée par le retrait d’Adrien Quatennens dans la 1ère circonscription du Nord, mais déplore que d’autres partis présentent des candidats mis en examen ou condamnés pour violences conjugales pour les législatives anticipées.
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« Au-delà du cas Quatennens, cette règle, cette exigence d’exemplarité, s’applique à toutes les parties », rappelle sur franceinfo, dimanche 16 juin, Céline Piques, porte-parole d’Osez le féminisme ! Elle salue le retrait d’Adrien Quatennens dans la 1ère circonscription du Nord, mais elle s’indigne que cette décision n’intervienne qu’après un long combat des féministes. « Je suis désolé que ce soit Aurélien Lecoq qui soit désormais investi ». Elle rappelle que « Amy Bah était là » et souligne le « besoin de candidates féministes » pour ces élections législatives anticipées.
La lutte contre les violences sexistes et sexuelles est sous-estimée dans les autres partis, compte tenu de leurs nominations, estime-t-elle : « Je suis absolument stupéfaite de voir que dans la majorité présidentielle par exemple, on a encore M. Abad, inculpé pour viol, qui est investi d’un soutien local » et d’autres cas, avec « M. Peyrat en Dordogne, reconnu coupable de violences conjugales et qui est également candidat aux élections.
Il rappelle également la responsabilité des électeurs d’avoir « un vote qui est également exemplaire sur ces questions et pour dire non, on ne peut pas imaginer que les questions féministes soient soulevées par des gens, par des hommes condamnés pour violences conjugales ou mis en examen pour viol. »
Céline Piques ajoute pour conclure que 130 associations féministes sont réunies dans un mouvement, Alertes Féministes, pour bloquer l’extrême droite, car « Les droits des femmes seront aujourd’hui la première cible du Rassemblement national ». Une journée de manifestation est prévue le 23 juin.