Au Danemark, l'agresseur du Premier ministre condamné à quatre mois de prison et à l'expulsion
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Au Danemark, l’agresseur du Premier ministre condamné à quatre mois de prison et à l’expulsion

Au Danemark, l’agresseur du Premier ministre condamné à quatre mois de prison et à l’expulsion
La Première ministre danoise Mette Frederiksen à Bornholm le 14 juin 2024, quelques jours après son attaque.

Un tribunal danois a condamné mercredi un Polonais de 39 ans à quatre mois de prison et ordonné son expulsion pour avoir agressé la Première ministre danoise Mette Frederiksen à Copenhague en juin dernier. « Nous vous avons reconnu coupable d’avoir frappé le Premier ministre à l’épaule droite. »a déclaré le juge Jacob Scherfig, à l’issue d’un procès de deux jours.

Lors du procès, l’agresseur, dont le nom ne peut être dévoilé par décision des autorités danoises, a nié toute responsabilité. Mardi, il a de nouveau assuré ne pas se souvenir de l’incident. Quant à Mette Frederiksen, elle n’a pas été entendue comme témoin lors du procès, ont annoncé mardi l’avocat de la défense et le procureur spécial.

Le 7 juin, en fin d’après-midi, M.moi Frederiksen a été frappée par un homme dans la rue alors qu’elle marchait dans le centre de Copenhague. L’agresseur s’est alors approché d’elle et lui a dit quelque chose d’incompréhensible, puis l’a frappée à l’épaule, a rapporté l’agence de presse danoise Ritzau.

Immédiatement interpellé, l’homme, qui était ivre, a été placé en détention provisoire. Le chef du gouvernement a ensuite subi un examen médical à l’hôpital, où les médecins ont décelé une « entorse cervicale légère »selon ses services.

En 2019, Mmoi À 41 ans, Frederiksen est devenue la plus jeune Première ministre du pays scandinave et a conservé son poste après la victoire de son parti aux élections générales de 2022. Après son attaque, elle a déclaré qu’elle « secoué » et n’avait pas participé à la fin de la campagne électorale européenne. L’incident avait provoqué de vives réactions au Danemark et parmi les dirigeants européens.

Le Monde avec l’AFP

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