au Congrès des maires, les élus soulagés par l’annonce d’un assouplissement du système
Le Premier ministre Michel Barnier a annoncé mercredi l’assouplissement du cadre réglementaire de la ZAN via une nouvelle loi. De nombreux élus rencontrés au Congrès des maires de France saluent cette flexibilité.
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Redonner des marges de manœuvre aux maires en allégeant le cadre réglementaire de la ZAN (zéro artificialisation nette des sols), c’est ce qu’a annoncé Michel Barnier, mercredi 20 novembre. Le gouvernement soutiendra un projet de loi visant à assouplir sa mise en œuvre, a déclaré le Premier ministre. déclarée devant le Sénat.
Pour lutter contre l’aménagement concret, la loi ZAN prévoit la fin de l’aménagement du territoire en 2050. Mais les collectivités locales doivent déjà avoir réduit de moitié leur consommation foncière d’ici 2031. Une contrainte pour de nombreux maires qui, de fait, ne peuvent pas accueillir de nouveaux habitants sur leur territoire. . Cet assouplissement est donc un soulagement pour de nombreux élus rencontrés au Congrès des maires qui se tient actuellement à Paris.
C’est le cas d’Hubert du Plessis, le maire d’Avessac, petite commune de Loire-Atlantique. « Il faut reconnaître que la population a un peu diminué, à 2 450 habitants. » Alors trouvant plus de flexibilité pour exercer son rôle de maire d’immeuble, l’élu ne peut qu’y être favorable. « Nous ne voulons pas devenir des communes où il ne se passe rien d’autre que l’agriculture, nous avons donc besoin de renouveler notre population et de pouvoir accueillir de nouvelles familles. La commune c’est la vie, elle doit vivre ! Nous sommes tous d’accord pour épargner tous les espaces naturels, les vrais zones naturelles agricoles et forestières, c’est-à-dire en dehors de la commune.
Lampaul-Ploudalmézeau est un « très jolie ville côtière mais aussi rurale »décrit Anne Apprioual, la maire de cette petite commune de 850 habitants du Finistère. Elle aussi ne peut qu’approuver que les carcans du ZAN se desserrent. « Quand la terre devient rare, elle devient nécessairement beaucoup moins abordable, elle observe. Cela veut donc dire que, pour des communes de la taille de la nôtre, nous étions obligés de nous dire que nous n’avions plus du tout les moyens de nous développer si nous prenions au pied de la lettre la démarche du zéro artificialisation nette. »
Le Premier ministre propose également de changer le nom du système ZAN pour symboliser cela « nouvel état d’esprit », il justifie. Michel Barnier est attendu jeudi pour la dernière journée de ce Congrès des maires, où il se rend accompagné de 14 ministres.