Au concert d’AC/DC à Paris, la nostalgie et le plaisir retrouvé des fans du groupe australien
Le rock coule toujours dans leurs veines, même après plus de 50 ans sur les routes. Le groupe AC/DC a donné un concert très attendu mardi soir à Paris, à l’hippodrome de Longchamp, seule étape française de sa tournée « Power Up ».
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Peut-être parce qu’on les attendait en France depuis 8 ans, ou parce qu’il s’agissait du retour de Brian Johnson, le chanteur remplacé par Axl Rose lors de la dernière tournée. Les Australiens d’AC/DC ont commencé leur concert à Paris, mardi 13 août, avec dix minutes d’avance. Et quand vient l’heure, la cloche ne manque jamais de l’annoncer Cloches de l’enfer et une succession de tubes éclairs.
Dans la foule, des milliers de fans arborant les fameuses et coûteuses (20 euros tout de même) cornes lumineuses du diable. Deux jours après la cérémonie de clôture des JO, on retrouvait l’équivalent d’un Stade de France (80 000 spectateurs) sur l’hippodrome de Longchamp, transformé en immense prairie de festival avec commerces officiels, bars et restaurants.
« Quand on partait en vacances, il y avait AC/DC dans la voiture donc on était immergés dedans. »
Wilhelm, fan d’AC/DCà franceinfo
« C’est un cadeau de mes deux fils pour mon anniversaire cette année, donc c’est un événement un peu spécial. »dit Emmanuel, des étoiles dans les yeux. « Quand on était petits, quand on partait en vacances, dans la voiture c’était AC/DC sur la route donc on était immergés dans ça. C’est quelque chose qu’on est heureux de faire ensemble »rapporte son fils, Wilhelm.
Sur scène, si Brian Johnson, apparemment remis de ses graves problèmes d’audition, a plus de mal à atteindre les notes aiguës, l’énergie reste folle et Angus Young torture sa guitare dans son éternel costume d’écolier.
Et il y avait un sentiment d’urgence. « Ce sera sûrement une des dernières tournées, mais elle reste mythique. Il y a toujours cette énergie déployée autour et cela se voit par rapport aux gens, à la population qui peut être là pour pouvoir venir les voir »rapporte un spectateur.
Chacun avait sa raison de venir applaudir AC/DC mardi soir. « Je dirige un bar, je joue du rock depuis 26 ans, je joue AC/DC tous les soirs »raconte un fan. Un concert géant, sur un site qui n’offrait pas forcément des conditions optimales pour voir la scène, loin des yeux pour certains spectateurs mais tout de même proche des oreilles. AC/DC, le rock dans toute sa démesure.