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À l’instar de Jamal Valizadeh, lutteur iranien arrivé en France en 2016, des athlètes de plusieurs pays différents participeront cet été aux Jeux olympiques de Paris 2024 au sein de l’équipe des réfugiés.
Masomah Alizada, un cycliste afghan, Jamal Valizadeh, un lutteur iranien, et Farida Abaroge, une athlète ayant fui l’Éthiopie, feront partie de la même équipe de réfugiés cet été aux JO de Paris 2024. À 5 000 kilomètres de son Kurdistan natal, son Le portrait trône comme un emblème sur un gymnase lorrain. Son rêve olympique bien ancré dans son corps, Jamal Valizadeh répète ses gammes à Sarreguemines (Moselle), sa ville d’adoption. Arrivée en France en 2016, cette lutteuse iranienne vient d’être sélectionnée pour participer aux Jeux avec l’équipe olympique des réfugiés. « C’est le plus beau jour de ma vie depuis que je suis en France. Il y a actuellement 100 millions de réfugiés dans le monde, je vais représenter ces gens. »confie-t-il.
Jamal Valizadeh ne se battra pas pour l’Iran, son pays d’origine, ni pour la France, son pays d’adoption, mais pour l’équipe des réfugiés sous la bannière olympique. Une sélection imaginée en 2015 par le Comité international avec un objectif : permettre aux athlètes déracinés ayant obtenu l’asile de participer malgré tout aux Jeux. La première équipe de réfugiés de l’histoire a été constituée pour les Jeux de Rio en 2016. Depuis, plus de 80 athlètes ont bénéficié de ce programme, dont sept en France.