Une mère et son enfant de quatre ans ont été tués dans la nuit du jeudi 16 au vendredi 17 mai, par une attaque de drone ukrainien côté russe. Moscou, au même moment, mène une offensive majeure dans le nord-est de l’Ukraine. Mais, selon un haut responsable de l’OTAN, le Kremlin « ne dispose pas des forces nécessaires pour réaliser une avancée majeure ».
L’OTAN en fait, l’Estonie en fait partie. Ce pays balte est menacé par les Russes. La France participe actuellement à un exercice sur place avec 14 000 soldats de l’OTAN. Objectif, montrer à la Russie qu’une invasion ne serait pas une bonne idée.
Et notre armée en profite pour tester les compétences d’une toute nouvelle unité ce qui serait très utile en Ukraine. Le groupe FRAN, chargé de franchir les lignes ennemies sans se faire détecter, d’assurer le renseignement et de s’emparer des tranchées.
Le sergent-chef Quentin, qui participe à l’opération, a ouvert la porte de son véhicule blindé à RTL. A l’arrière, deux drones, des fusils d’assaut et des tireurs d’élite.
« Nous allons nous infiltrer, tenter de nous rapprocher des lignes ennemies, voire les dépasser. De là, nous aurons deux solutions en termes d’informations. Déployez notre drone ou à l’ancienne, entre guillemets, avec nos yeux. On aperçoit un peu les environs. Cela ressemble beaucoup à ce que l’on trouve en Ukraine et dans les grandes plaines de l’Est. Donc pour nous, c’est super intéressant », explique-t-il.
Ces soldats peuvent alors reste des heures caché dans un buisson en tenue de camouflage et sortent le drone de leur sac. « Nous avons le retour de la caméra qui se fait immédiatement. On voit très bien les troupes au sol à une hauteur de 200 ou 300 mètres directement. On les voit très, très bien. »
Cette unité expérimentale composé de soldats ultra-furtifs est également chargé de localiser les tranchées ennemies, « de trouver le point d’entrée dans la tranchée ennemie, de la prendre, de guider la compagnie et de la faire passer devant nous. Ou, en fait, nous allons simplement être là pour aider les sections qui sont je vais entrer dans la tranchée avec leur drone enseignant, en leur disant : OK, là, juste 20 mètres devant toi, il y a un gars, il y a deux gars.
Le Sergent-chef Quentin et ses hommes s’entraînent en conditions réelles et se disent déjà prêts à défendre leur allié estonien.
