Au Canada, le gouvernement veut rendre les contraceptifs féminins gratuits
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Au Canada, le gouvernement veut rendre les contraceptifs féminins gratuits

Au Canada, le gouvernement veut rendre les contraceptifs féminins gratuits
La vice-première ministre canadienne Chrystia Freeland à Vancouver, en Colombie-Britannique, le 27 mars 2024.

Le gouvernement canadien a annoncé samedi 30 mars sa volonté de rendre totalement gratuits les contraceptifs sur ordonnance.

Contraceptifs « Le plus commun »comme le DIU (hormonal ou au cuivre), l’implant hormonal, la pilule contraceptive ou la pilule du lendemain, seront couverts pour neuf millions de Canadiennes, a déclaré la vice-première ministre et ministre des Finances, Chrystia. Freeland, lors d’une conférence de presse dans une pharmacie à Toronto, en Ontario.

« Les femmes devraient être libres de choisir la contraception dont elles ont besoin sans que le coût ne soit un obstacle. Alors nous les rendons gratuits »a ajouté le premier ministre Justin Trudeau, sur la plateforme X. Au Canada, la pilule contraceptive coûte jusqu’à 300 dollars canadiens (205 euros) par an, tandis que le stérilet hormonal peut aller jusqu’à 500 dollars canadiens l’unité, précise le gouvernement.

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Certaines provinces ne souhaitent pas participer au programme

Cette annonce détaille la première partie du projet de loi présenté fin février, qui, une fois mis en œuvre, marquera la plus grande expansion du système public de santé depuis des décennies. Le plan comprendra une couverture pour les médicaments contre le diabète, comme l’insuline, pour «plus de 3,7 millions de Canadiens». Cependant, le coût et les délais associés n’ont pas été révélés.

Le gouvernement fédéral doit maintenant obtenir l’accord des provinces, responsables de la santé, pour la mise en œuvre de ce programme. Toutefois, certains – notamment l’Alberta et le Québec – ont déjà annoncé qu’ils ne souhaitaient pas participer au plan.

Ce plan « d’assurance-médicaments » fait suite à de longues négociations entre le gouvernement libéral minoritaire de Justin Trudeau et son allié de gauche au Parlement. Le Nouveau Parti démocratique (NPD) avait conditionné son soutien à la mise en œuvre de ce programme.

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Le Monde avec l’AFP

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