Depuis le début des mesures par satellite, ces incendies de forêt n’ont jamais libéré autant de carbone, alerte le programme européen Copernicus.
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Les incendies qui se poursuivent depuis plusieurs semaines au Brésil ont émis une quantité record de carbone (183 mégatonnes) en Amazonie et dans le Pantanal (une écorégion du Brésil qui s’étend jusqu’à la Bolivie et au Paraguay), selon les dernières mesures transmises par Copernicus et relayées par France Inter lundi 23 septembre. Il s’agit d’une pollution jamais vue depuis 22 ans et la création de ce programme européen qui collecte des données sur l’état de la Terre.
Début septembre, 59 641 incendies ont été recensés au Brésil, via les satellites de l’Institut de recherche spatiale. C’est déjà plus que le nombre total d’incendies recensés pour tout le mois de septembre 2023. Des incendies, souvent criminels, mais de plus en plus extrêmes, alimentés par la sécheresse, en raison du réchauffement climatique selon les climatologues. Le CNRS estime que le réchauffement climatique a intensifié les incendies au Brésil de 40 %, selon une étude publiée cet été.
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