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au bout du suspense et du combat, Toulouse décroche une sixième étoile

Toulouse s’est imposé après prolongation face à son ennemi juré, le Leinster, ce samedi, en finale de la Champions Cup.

Envoyé spécial à Londres

Ragoût. Un final irrespirable. Un bras de fer colossal. Nous nous attendions à un spectacle et à des tests entre les deux équipes les plus spectaculaires d’Europe, et nous avons eu du combat, du combat et encore du combat. Pour une victoire au forceps, après prolongations, du Stade Toulousain face à sa bête noire Leinster (31-22 AD). Irrésistible machine à gagner, Toulouse accroche une sixième étoile à son maillot, un record dans la compétition. Un peu plus seul sur le toit de l’Europe.

Le Leinster, qui avait pourtant battu les Rouge et Noir à trois reprises en demi-finale (2019, 2022, 2023), est resté au banc des accusés avec ses quatre titres et, pire, a concédé une quatrième défaite d’affilée en finale (Saracens 2019). , La Rochelle 2022 et 2023). Les Irlandais, dominateurs en mêlée, ont perdu ce samedi la bataille du jeu au sol, bousculés, agités, incapables de mettre en place leur jeu habituellement si soigné. Antoine Dupont, auteur d’un match colossal, a été élu meilleur joueur européen de la saison à l’issue du match. Sur une autre planète.

D’entrée de jeu, ses coéquipiers ont montré leur puissance et leur efficacité dans les contre-rucks, permettant à Kinghorn d’inscrire deux penaltys lointains (5e7e). Bousculés, les Irlandais se sont créés quelques occasions dangereuses, mais commettaient à chaque fois des erreurs de main. Notamment gâcher une belle occasion d’essai avec un Ntamack décisif en défense à quelques mètres du but (16e). Le Stade subit les attaques irlandaises et finit par concéder un premier penalty (3-6, 20e).

La bataille a été acharnée dans tous les secteurs d’affrontement et les Toulousains ont dominé le bras de fer, impressionnant dans la guerre au sol, à l’image de cette égratignure décisive de Ntamack (25e).e) ou les 12 plaquages ​​de Mavaka en 20 minutes ! Tour à tour, Kinghorn (plaquage) puis Dupont (scratch) ont sauvé la patrie après une belle percée du talonneur Sheenan (30e).e). Sans parvenir à mettre leur jeu en place, les joueurs d’Ugo Mola ont néanmoins tenu la baraque grâce à leur agressivité défensive. Dans leur jeu, aux mains et aux pieds, les joueurs de Dublin, menés 6-9 à la pause, ont fait preuve d’une fébrilité inhabituelle.

Avant de se réveiller au retour des vestiaires. Les Leinstermen – renforcés par le redoutable flanc Van der Flier – obtiennent un penalty (encore un ballon gagné au sol) mais plutôt que de tenter le penalty, ils choisissent le penalty… mais se font voler le ballon par les Toulousains. Mais ils ne commettent pas la même erreur quelques instants plus tard, et Byrne marque trois points pour égaliser (48e).e). Les Rouge et Noir, acculés dans leurs 22 m, ont ensuite tourné le dos face aux assauts irlandais, sur un beau groupe pénétrant du Leinster, ils ont réussi à récupérer le ballon (52e).e). Et nous avons dû attendre 55e minute pour voir enfin un Toulouse attaquer… Un temps fort matérialisé par un nouveau penalty de Kinghorn (9-12, 58e).

Lebel signe l’épreuve de la délivrance

Le coaching des deux équipes pourrait alors commencer. Très attendu pour forcer le destin de cette rencontre. Thomas Ramos entre ensuite en jeu en défense, entraînant une réorganisation de la ligne offensive des Rouge et Noir, avec Kinghorn glissant sur l’aile et Mallia au centre. Sur un moment fort toulousain, Ntamack délivrait ensuite un superbe coup de pied à l’aile de Lebel, qui marquait en corner (68e).e), mais il avait le pied en touche… Refusé après arbitrage vidéo. La première vraie occasion du match. A peine entré en jeu, Ramos permettait à son équipe de reprendre l’avantage (71e, 12-15). Et, dans une fin de match irrespirable, Toulouse a concédé un nouveau penalty en mêlée (un véritable supplice ce samedi) et les Irlandais ont encore égalisé (15-15, 78).e) et Frawley a même raté une goutte dans le processus. Grosse frayeur pour la bande de Ntamack, qui envoyait le ballon en touche pour laisser place à une prolongation de deux fois 10 minutes.

C’était la troisième fois que le Stade Toulousain jouait une prolongation en finale de Coupe d’Europe. Il réussit en 1996 à battre Cardiff (21-18) puis le Stade Français Paris en 2005 (18-12). Cette prolongation londonienne débutait par le carton jaune infligé à James Lowe pour une rentrée volontaire, mais Thomas Ramos manquait le cadre pour reprendre l’avantage (83e).e)… Et, aussitôt après, Matthis Lebel se rachetait et marquait dans le corner la tentative de délivrance, au terme d’un beau mouvement (15-22, 85e). Et Ramos rendait les choses un peu plus difficiles avec un nouveau match nul (15-25, 89e). Mais Richie Arnold a écopé d’un carton rouge pour un dégagement dangereux (90e).e). Tout restait à faire… Retour du stress. Et la menace irlandaise s’est concrétisée avec l’essai inscrit en force par Van der Flier (23-25, 93e). Mais François Cros et Julien Marchand, gratteurs impénitents, ont offert deux munitions à Ramos pour sceller ce succès âprement disputé. Le peuple rouge et noir a enfin pu souffler et savourer ce sacre mérité au terme d’une campagne parfaite. Place désormais au Top 14 de tenter de réaliser le doublé comme en 2021. Mais d’abord, la fête place du Capitole…

Ray Richard

Head of technical department in some websites, I have been in the field of electronic journalism for 12 years and I am interested in travel, trips and discovering the world of technology.
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