au bout du suspense et des tirs au but, le Real Madrid fait tomber Manchester City
Il semble que l’hymne de la Ligue des Champions ait le pouvoir de transformer le Real Madrid. Opposés à Manchester City mercredi 17 avril, en quart de finale retour de la compétition, les Merengue avaient plusieurs missions : faire tomber le champion en titre, résister à la foule massée dans les allées de l’Etihad Stadium de Manchester, et chasser le souvenir de la saison dernière, durant laquelle les Sky Blues leur avaient infligé une correction (0-4). Au terme d’un match riche en suspens – moins en envolées offensives – ce sont finalement les hommes de Carlo Ancelotti qui ont eu le dernier mot lors des tirs au but. Une fois remis de leurs émotions, ils pourront se concentrer sur le prochain tour, où ils rencontreront le Bayern Munich, vainqueur d’Arsenal.
L’histoire retiendra sans doute que c’est le défenseur allemand Antonio Rüdiger qui s’est présenté une dernière fois face au gardien Ederson, pour envoyer son équipe dans le dernier carré d’une frappe puissante. Elle se souviendra sûrement moins de la performance d’Andriy Lunin. Le gardien ukrainien du Real Madrid a cependant joué un rôle de premier plan au crépuscule du match : bien placé, c’est lui qui a mis son équipe sur le bon chemin en stoppant coup sur coup les tentatives de Bernardo Silva et Mateo Kovacic.
Vainqueurs de leur championnat, de la FA Cup et de la Ligue des Champions la saison précédente, les Mancuniens de Pep Guardiola savent déjà qu’ils ne réaliseront pas un deuxième triplé consécutif. Et ils pourront nourrir des regrets pendant longtemps. D’abord celui de ne pas avoir réussi à faire la différence lors d’un match aller déjà dominé, et finalement conclu par un match nul (3-3). Puis, n’ayant pas réussi à forcer la décision au retour, après avoir été surpris d’entrée par un but de Rodrygo (12e).
La défense du Real a cédé… puis a résisté
En revanche, impossible de reprocher aux Citizens de ne pas avoir essayé : trente-trois tirs, dix-huit corners, 64% de possession de balle… Presque toutes les statistiques ont été en faveur des Anglais, dont les séquences offensives ont longtemps manqué de qualité. . précision.
Malade à l’aller, le Belge Kevin de Bruyne a finalement trouvé la faille d’un puissant plat du pied (1-1, 76e).e). Déjà sur la défensive, les Madrilènes se sont alors préparés devant la cage de Lunín pour maintenir ce score de parité et remporter les tirs au but. Ce qu’ils ont réussi avec brio, manquant même un petit hold-up à la fin de la prolongation sur un tir à bout portant, déjà, de Rüdiger.
« Aujourd’hui, tout se résumait à la mentalitéa résumé le milieu de terrain anglais du Real Madrid, Jude Bellingham, au micro de TNT Sports. Gagner le match est une énorme récompense. Il faut voir cela comme une responsabilité et non comme une pression si l’on veut jouer pour une équipe comme le Real Madrid. » Inoxydables, les Merengue restent en course pour remporter une quinzième « coupe des grandes oreilles » et accroître encore leur palmarès dans la plus prestigieuse des compétitions européennes.
Pour y parvenir, les Espagnols devront peut-être vaincre le Paris Saint-Germain en finale. Mais d’abord, une double confrontation très dangereuse les attend face au Bayern Munich. Dans l’autre quart de finale retour de la soirée, les Allemands ont effectivement pris le dessus sur l’Arsenal anglais (1-0), en Bavière. Longtemps confiné, le match s’est résolu en seconde période sur une tête du défenseur Joshua Kimmich à l’heure de jeu, alors que les deux équipes s’étaient quittées sur un match nul à l’aller (2-2). ).