Au bord des larmes, Fabien Galthié évoque l’affaire Auradou-Jegou

Dans les locaux du Club Atlético Vélez Sarsfield, l’équipe de football résidente du stade José Amalfitani de Buenos Aires où le XV de France affrontera samedi soir l’Argentine pour clôturer sa cauchemardesque tournée estivale, le sélectionneur des Bleus s’est adressé à la presse.

Interrogé sur ce deuxième test, Fabien Galthié a reconnu qu’il était compliqué de se concentrer sur le défi sportif.Les conditions de préparation de ce dernier match test sont très difficiles. On s’est concentré sur l’Uruguay, avec les conditions que vous connaissez. Maintenant on se concentre sur l’Argentine (…) (extrait de l’affaire Jégou-Auradou) sur le groupe est réel. Ce qui s’est passé est un cataclysme, un traumatisme.»

 » « Nous prenons en considération tous les aspects, notamment psychologiques. »

Du fond de son siège, l’entraîneur est également revenu sur le match de Montevideo en milieu de semaine, quelques heures seulement après l’éclatement de l’affaire.Ce sont des conditions très difficiles. Nous travaillons ensemble depuis lundi, alors que la moitié de l’équipe était en Uruguay. Nous vivons des moments difficiles, très particuliers. Une préparation qui est (il cherche ses mots longtemps) complexe. Nous prenons en considération tous les aspects, notamment psychologiques. Nous sommes très exigeants sur l’aspect des règles et des règlements. C’est un travail sur lequel chaque jour, sans concession, nous essayons de construire un groupe.”

Interrogé sur sa réaction à l’annonce de l’inculpation des deux joueurs pour viol, Fabien Galthié a pris son temps avant de répondre, la voix brisée et au bord des larmes.C’est difficile. Difficile. Aujourd’hui, la FFR, son président, son vice-président, ses institutions, font tout pour aider la justice argentine à faire son travail au mieux, tout en aidant la délégation. C’est difficile mais nous collaborons.»