Attention à l’imprudence cet été

Avec les vacances, on a tendance à se relâcher et à moins penser à se protéger. À tort, car les infections sexuellement transmissibles ne prennent pas de vacances. Parmi elles, on retrouve l’hépatite B, l’herpès génital, le VIH, le VPH, la syphilis, la gonorrhée et la chlamydia. Selon les chiffres rapportés par l’Organisation mondiale de la santé, chaque jour, plus d’un million de personnes contractent une IST curable. La vigilance est donc de mise.

Alors même si nos pulsions nous poussent parfois à tout jeter, il est essentiel de préserver notre santé. Et pour cela, le préservatif reste le moyen le plus efficace. A noter que pour les moins de 26 ans, plusieurs marques de préservatifs sont délivrées sans ordonnance et gratuitement en pharmacie sur présentation de la carte Vitale ou de la carte AME. Pour les plus de 26 ans, ces mêmes marques sont remboursées à hauteur de 60 % par l’assurance maladie sur prescription.

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Que faire en cas de prise de risque ?

Cependant, en cas de prise de risque ou de rupture de préservatif, il est fortement recommandé d’aller se faire tester le plus rapidement possible. Une prise en charge précoce permet de rompre la chaîne de transmission mais aussi d’éviter des séquelles qui peuvent être irréversibles.

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Les rapports sexuels non protégés peuvent aussi, rappelons-le, entraîner une grossesse non désirée. La contraception d’urgence est donc recommandée. Comme l’indique le ministère de la Santé sur son site, elle est disponible en pharmacie sans ordonnance et gratuitement sur présentation de la carte Vitale ou de la carte AME pour toutes et tous, quel que soit l’âge. Il est également possible de l’obtenir dans un centre de santé sexuelle de manière anonyme et gratuite. Elle doit être prise le plus rapidement possible et jusqu’à 5 jours après le rapport à risque. Concrètement, plus elle est prise tôt, plus elle est efficace.