Attention à ces déodorants, 60 Millions de Consommateurs révèle les marques à ne pas appliquer sous les aisselles

Quel est le pire déodorant du marché ? Afin d’établir un classement de ce type de produit, le panel de références étudié par les testeurs de 60 Millions de Consommateurs était large. Verdict : plusieurs des déodorants testés ont obtenu de mauvaises notes, même si certaines des marques examinées sont estampillées bio.

Au total, le magazine s’est penché sur 22 déodorants : 8 produits certifiés bio, une majorité en format roll-on, des aérosols (dont un format compressé) et 3 produits pour les jeunes adolescents (à partir de 8, 10 ou 12 ans).

Que pensez-vous des déodorants disponibles sur le marché ? 60 Millions de Consommateurs mène l’enquête

Pour son étude, 60 Millions de Consommateurs a basé son étude sur ses
cosmétoscorel’équivalent de nutriscore
nourriture. Ceci cosmétoscore comprend ainsi 5 catégories :

• A : sans réserve d’usage
• B : à utiliser de manière raisonnable
• C : à utiliser occasionnellement ou en cas de besoin spécifique
• D : Non recommandé ou doit être utilisé avec parcimonie pour des besoins spécifiques
• E : utilisation fortement déconseillée, le produit contient trop de substances problématiques

Parmi les substances les plus nocives, qu’il vaut donc mieux éviter, on retrouve les parfums, très présents dans ces produits. Ces substances ont pour but naturel de masquer les mauvaises odeurs. Malheureusement, ce sont souvent des produits irritants, surtout pour les peaux sensibles. Sur les 22 déodorants testés, seule la marque Vichy ne contenait aucune substance proche du parfum.

Crédit photo : Shutterstock

Ce type de déodorant dans le viseur de 60 millions de consommateurs

Première information qui ressort de l’étude : les déodorants pour hommes semblent être les plus toxiques. Parmi les marques incriminées, on retrouve Axe, Mennen, Brut, Florame… Toutes sont classées D ou E.

De plus, les produits étiquetés bio, ou véhiculant une image naturelle, ne sont pas vraiment une garantie. Certains sont même problématiques, car ils contiennent des substances particulièrement polluantes (polymères, silicones, ammoniums quaternaires, EDTA).

Les sels d’aluminium sont des substances très controversées car accusées d’être cancérigènes et de perturbateurs endocriniens. Les sels d’aluminium, bien que controversés, sont également particulièrement appréciés des fabricants de déodorants car ils bloquent transpiration. C’est pourquoi ils sont beaucoup plus présents dans les antitranspirants. Les déodorants, eux, ne sont en principe destinés qu’à prévenir les mauvaises odeurs, et n’ont donc aucune raison de contenir des sels d’aluminium.

Crédit photo : Shutterstock

Pourtant, certains en contiennent, d’où la prudence recommandée. D’autant que malgré une proposition de l’Agence de sécurité sanitaire des produits de santé, la concentration en sels d’aluminium ne pourrait pas être limitée à 2 %. C’est pourquoi il est recommandé de ne pas abuser des produits anti-transpirants. Les produits contenant de l’alcool sont également pointés du doigt.