Attaque iranienne sur Israël : le Hezbollah a tiré des roquettes depuis le Liban, des drones envoyés par les Houthis du Yémen
Après l’attaque iranienne, d’autres fronts pour Israël. Le Hezbollah libanais a annoncé avoir bombardé une position militaire israélienne sur le plateau du Golan occupé, alors que l’Iran lançait samedi soir une attaque de drone vers Israël.
Dans un communiqué, le Hezbollah pro-iranien, qui mène depuis plus de six mois des attaques quasi quotidiennes contre Israël, a indiqué avoir lancé « des dizaines de roquettes de type Katioucha » sur une caserne israélienne située dans le Golan syrien occupé par Israël. .
Les rebelles yéménites houthis ont lancé samedi soir des drones vers Israël en « coordination » avec l’Iran, qui mène de son côté une attaque sans précédent contre le territoire israélien, a annoncé la société britannique de sécurité maritime Ambrey.
« Les ports israéliens sont considérés comme des cibles potentielles », a ajouté Ambrey, mettant en garde contre d’éventuels « dommages collatéraux » sur les navires.
L’Iran a lancé samedi soir une attaque de drones et de missiles contre Israël. Dans les minutes qui ont suivi le début de l’opération, qualifiée de « promesse honnête », le compte X du guide suprême, l’ayatollah Ali Khamenei, a republié un message affirmant : « le régime maléfique sera puni ».
Cette attaque a plongé la région dans la crainte d’une escalade. La Jordanie et le Liban, voisins d’Israël, ont annoncé la fermeture de leur espace aérien, tout comme l’Irak, frontalier de l’Iran. Egalement voisine d’Israël, l’Egypte a annoncé la mise en alerte maximale de ses défenses aériennes. Paris et Londres ont condamné l’attaque iranienne.
Une réunion d’urgence du Conseil de sécurité est prévue dimanche, après que le patron de l’ONU, Antonio Guterres, a condamné « une grave escalade ». L’armée israélienne a déclaré que l’Iran avait « lancé un essaim de 200 drones tueurs, missiles balistiques et missiles de croisière », dont la « grande majorité » a été interceptée.