Attal face à Bardella, un débat prudent pour protéger l’avenir

La confrontation était attendue, elle marquera sûrement le point culminant d’une campagne ennuyeuse. Pendant une heure quinze, les deux poids lourds d’une nouvelle génération politique ont opposé jeudi soir deux visions antagonistes, dans la dernière ligne droite avant les élections européennes. Face au grand favori Jordan Bardella, le Premier ministre Gabriel Attal a tenté de stopper la dynamique du patron du Rassemblement national (RN). « Si vous êtes ici ce soir, c’est que vous avez décidé de prendre la responsabilité de cette campagne », a déclaré l’eurodéputé sortant devant le chef du gouvernement, qui a accepté de sortir du bois pour venir en aide à sa candidate, Valérie Hayer. Lequel est en difficulté dans les sondages : la dernière vague du quotidien Ifop-Fiducial « roule » pour Le Figaro donne la liste lepéniste à 33%, soit plus du double du score des macronistes, à 16%.

Marché intérieur, fin de la vente des voitures thermiques neuves en 2035, gestion des frontières et soutien à l’Ukraine…