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Attal en campagne en Provence, désaccord entre Macron et Édouard Philippe

Attal en campagne en Provence, désaccord entre Macron et Édouard Philippe

► La majorité présidentielle poursuit sa campagne en Provence

Gabriel Attal, s’est annoncé ce vendredi 21 juin à Avignon, pour soutenir la candidate de la Renaissance (« Ensemble »), Malika Di Fraja, aux élections législatives en 1D circonscription du Vaucluse. C’est l’une des circonscriptions les plus visibles puisqu’à gauche, le Nouveau Front populaire a décidé de présenter le candidat controversé Raphaël Arnault.

Le Premier ministre devrait dans un premier temps se rendre à Marseille dans la matinée aux côtés de Sabrina Agresti-Roubache, députée sortante de la 1ère circonscription des Bouches-du-Rhône et secrétaire d’État connue pour être proche du couple Macron.

Le ministre de la Justice, Éric Dupond-Moretti a été annoncé au marché de Thouars dans la matinée, selon une annonce faite par Jean-Marie Fiévet, député sortant de la majorité présidentielle et candidat à sa succession pour le groupe « Ensemble ! « .

► Macron aurait « tué la majorité », selon Édouard Philippe

L’ancien Premier ministre Édouard Philippe a affirmé qu’Emmanuel Macron avait « tué la majorité présidentielle » en décidant de dissoudre l’Assemblée nationale, et qu’il faudrait donc « créer une nouvelle majorité ».

Pressé des questions de TF1 Info sur la dissolution surprise, le patron du parti Horizons, allié du chef de l’Etat, a laissé entendre son désaccord. « J’aurais l’occasion de le dire », « c’est un fait politique » et nous devons nous contenter pour le moment, répondit-il.

«Je préfère me concentrer sur le fait de dire aux Français qu’ils ne sont pas prisonniers d’un choix entre les extrêmes. Et qu’il existe une alternative qui n’est pas la reproduction de ce qui a existé », il ajouta. Selon Édouard Philippe, « c’est le président de la République qui a tué la majorité présidentielle ». « Il l’a dissous. Ce n’est pas moi qui suis parti, ce ne sont pas les rebelles qui l’auraient contrarié. »il a continué.

► Cazeneuve « en colère » contre l’alliance de la gauche

L’ancien Premier ministre socialiste Bernard Cazeneuve a déclaré qu’il « en colère contre l’alliance conclue à gauche » pour les élections législatives.

« Si je suis en colère contre l’alliance qui s’est conclue à gauche, ce n’est pas parce que j’ai cessé d’être de gauche, c’est parce que j’ai considéré que l’alliance devait se faire entre les formations démocratiques et républicaines de gauche »a déclaré le socialiste, en déplacement en Charente-Maritime pour soutenir le député sortant Olivier Falorni (diverses gauches).

« Jamais dans son histoire, même à l’époque du Front populaire, on n’a vu la gauche s’allier avec l’extrême gauche »a ajouté l’ancien Premier ministre, citant « l’union de la gauche » réalisée par François Mitterrand tout en gardant à l’écart « des forces qui avaient une ardeur particulière à prendre leurs distances avec les principes de l’État de droit au motif que la révolution est toujours plus belle que l’ordre républicain. »

Devant plusieurs centaines de personnes, Bernard Cazeneuve a notamment visé la France insoumise, qui « ne peut pas considérer que le Hamas est une organisation terroriste ». Mais « l’ennemi de cette élection »rester « le Rassemblement national »selon l’ancien ministre de l’Intérieur de 2014 à 2016.

► Enquête sur l’agression d’un candidat RN

Une enquête pour « rencontrer la violence » a été ouverte à Saint-Etienne, selon le parquet de la ville, après une « agitation » au cours de laquelle un candidat du RN aux élections législatives a déclaré à l’AFP avoir été agressé.

« Une bousculade, des insultes et des projections d’eau et de farine » a eu lieu vers 11h30 sur un marché proche de la Bourse du travail, a précisé le parquet, précisant qu’une enquête avait été ouverte par la police. Hervé Breuil, 70 ans et candidat dans la 2e circonscription de la Loire, a affirmé avoir été « attaqué » par « un groupe d’individus masqués ».

Selon un militant qui l’accompagnait, les agresseurs présumés étaient « quatre (…) tout de noir vêtus » et aurait agi dans le cadre « une attaque coordonnée, précédée d’un repérage ». Portant un stimulateur cardiaque, le candidat a ensuite expliqué avoir été conduit aux urgences du CHU où il a subi des examens.

Marine Le Pen accusée « les milices d’ultra-gauche, partisans du Nouveau Front Populaire »ayant « lâchement attaqué » le candidat du Rassemblement National. « Une campagne électorale dans une démocratie ne peut permettre ce déchaînement d’ultraviolence de la part d’une extrême gauche prête à tout pour semer le chaos »l’ancien candidat à l’élection présidentielle a réagi jeudi soir sur X.

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