Face au refus du gouvernement de Gabriel Attal de présenter un projet de budget rectificatif, des députés insoumis et communistes et certains écologistes ont déposé ce vendredi une motion de censure. L’exécutif entend procéder cette année à 20 milliards d’euros de coupes budgétaires, sans l’aval du Parlement. Un déni de démocratie.
Publié le 31 mai 2024
Mis à jour le 31 mai 2024 à 18h00
Publié le 31 mai 2024
Mis à jour le 31 mai 2024 à 18h00
106 députés insoumis, communistes, d’outre-mer et écologistes ont déposé ce vendredi une motion de censure contre le gouvernement. Celui-ci devrait être examiné lundi à 13h30. Le Parti socialiste et le Rassemblement national devraient le voter, ont indiqué leurs dirigeants. Toutefois, en l’absence de soutien des Républicains, elle ne devrait pas pouvoir faire tomber l’équipe de Gabriel Attal.
Le refus du droit de rejoindre le reste de l’opposition s’explique. Elle n’a cessé de mettre en garde les macroniens contre toute nouvelle taxe, alors que la gauche entend marquer son désaccord avec le « mise en œuvre d’un plan d’austérité sans précédent », de plus, contourner le Parlement.
Le texte de la motion de censure rappelle que « Le 19 février 2024, le gouvernement a arbitrairement retiré par décret plus de 10 milliards d’euros du budget de l’Etat, l’équivalent du budget annuel du ministère de la Justice ! » L’exécutif entend, pour rester en phase avec les exigences de Bruxelles, procéder à un durcissement supplémentaire de dix milliards d’euros en gelant ces dépenses pour les annuler à la fin de l’année. Le tout sans débat.
« Le gouvernement ne veut pas passer par un projet de budget rectificatif, analyse Jean-Marc Tellier, député PCF du Pas-de-Calais. Il ne veut pas utiliser le 49.3. Le parlementaire déplore les conséquences de la réduction des dépenses de 20 milliards d’euros pour l’année 2024. « Cela se reflète dans la réduction des ressources destinées aux services publics. Les postes d’enseignants sont remis en question. » souligne l’élu du bassin minier.
Selon le député insoumis de Loire-Atlantique Matthias Tavel qui défendra la motion, il s’agit d’un « 49.3 parlementaire », face au refus du gouvernement de débattre. « Nous rejetons la logique d’austérité, souligne-t-il. On voit leur volonté de cruauté sociale sur l’assurance maladie, l’assurance chômage, les coupes dans les fonds pour l’écologie.» Il faut y mettre un terme.
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