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Atos souhaite poursuivre les discussions avec l’État français sur les actifs stratégiques – 10/07/2024 à 10:57

Atos souhaite poursuivre les discussions avec l’État français sur les actifs stratégiques – 10/07/2024 à 10:57

(Mise à jour sans commentaire d’Atos)

Atos ATOS.PA a annoncé lundi n’avoir pas trouvé d’accord avec l’État français, qui avait proposé en juin de racheter certains actifs stratégiques de l’activité Big Data et sécurité (BDS) du groupe, qui souhaite toutefois poursuivre les discussions avec Bercy.

« L’offre confirmative non engageante de l’Etat français, relative à l’acquisition potentielle des activités Informatique Avancée, Systèmes Critiques et Produits de Cybersécurité de BDS (…) a expiré le 4 octobre, sans que les parties soient parvenues à un accord, « , a déclaré Atos dans un communiqué.

Atos précise toutefois vouloir poursuivre les discussions et a adressé à l’Etat français « une nouvelle proposition compatible avec le plan de restructuration financière ».

Contacté par Reuters, le groupe, qui n’a pas précisé la raison pour laquelle les deux parties ne sont pas parvenues à un accord, n’a pas souhaité faire de commentaire.

Les actionnaires et créanciers du groupe ont approuvé fin septembre un projet de plan de sauvegarde accéléré visant à restructurer sa dette, estimée à près de 5 milliards d’euros.

L’absence d’accord n’impacte pas le processus de restructuration financière en cours alors que le plan de restructuration intègre le maintien de ces activités au sein du groupe, précise Atos.

Dans un communiqué distinct, le ministre de l’Economie et des Finances, Antoine Armand, a indiqué avoir pris note de la décision d’Atos et que l’Etat proposera « prochainement » un nouveau plan d’acquisition.

« L’Etat souhaite offrir le meilleur cadre de développement possible à ces activités essentielles à sa souveraineté et maintient en ce sens son projet d’acquisition auprès du groupe Atos », a ajouté le ministre.

Le groupe en difficulté a annoncé en juin avoir reçu une lettre d’offre confirmative non engageante de l’État français pour l’acquisition d’activités stratégiques.

La valeur d’entreprise proposée à l’époque pour les actifs en question était de 700 millions d’euros.

A la Bourse de Paris, vers 08h30 GMT, le titre reculait de 0,79% à 0,67 euro.

(Écrit par Noémie Naudin et Kate Entringer, avec la contribution de Florence Loève, édité par Augustin Turpin)

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