Enfin ! Malgré les soubresauts politiques, l’ancien fleuron informatique à la dérive vient d’obtenir ce jeudi les soutiens définitifs à son sauvetage. « Rien de fondamental ne s’oppose à l’achèvement de la restructuration, le groupe dispose du coussin de liquidités nécessaire, en plus du soutien bancaire », estime une personne proche du dossier. Au total, avec la confirmation du soutien des banques, les créanciers s’engagent à fournir quelque 1,5 milliard d’euros, en plus de 575 millions de liquidités à court terme le temps de la mise en pratique de l’accord. La fin d’un mois de bras de fer et de volte-faces durant lequel le géant de 94 000 habitants s’est cru à maintes reprises au bord du précipice.
Atos espère voir sa dette nette fondre de 3,1 milliards d’euros à 5,2 milliards retraités d’ici fin 2023, selon ses calculs.