Atos : David Layani démissionne de son poste d'administrateur, le titre chute à la Bourse de Paris
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Atos : David Layani démissionne de son poste d’administrateur, le titre chute à la Bourse de Paris

Atos : David Layani démissionne de son poste d’administrateur, le titre chute à la Bourse de Paris

C’est officiel. Atos a annoncé dans la nuit de jeudi à vendredi avoir été informé par David Layani, fondateur de la société Onepoint, de sa démission avec effet immédiat de son poste au conseil d’administration. Une annonce qui n’a pas été bien accueillie par les investisseurs, qui ont fait chuter le cours de bourse de 7,7% à l’ouverture de la Bourse de Paris.

Helen Lee Bouygues a également informé le groupe de services informatiques de sa démission du conseil d’administration, a indiqué Atos dans un communiqué. David Layani et Helen Lee Bouygues ont également informé la société de leur intention de retirer Onepoint du capital d’Atos.

Question épineuse

Atos a annoncé mercredi la fin des négociations avec Onepoint, son premier actionnaire, en vue de sa restructuration financière, permettant à l’homme d’affaires tchèque Daniel Kretinsky, dont l’offre avait été rejetée, de reprendre les discussions. En grave difficulté financière, Atos est actuellement en discussions avec ses créanciers pour restructurer sa dette, qu’il compte encore finaliser en juillet. Un processus compliqué étant donné que plusieurs opérations de cession d’actifs ont déjà échoué.

David Layani et Helen Lee Bouygues ont rejoint le conseil d’administration d’Atos en février. Atos, lourdement endetté et peinant à trouver une sortie de crise, mobilise également depuis plusieurs mois le gouvernement, soucieux de préserver les pans les plus sensibles pour sa souveraineté de cet ancien fleuron de l’informatique.

Mi-juin, l’État a fait une offre de 700 millions d’euros pour racheter ses activités jugées stratégiques, parmi lesquelles les supercalculateurs, les contrats avec l’armée et les produits de cybersécurité, afin d’éviter qu’elles ne chutent. entre les mains d’acteurs étrangers. L’État a également accordé un prêt de 50 millions à l’entreprise et acquis une « part préférentielle » lui permettant d’opposer son veto à certaines opérations au niveau de Bull, la filiale qui construit ces supercalculateurs.

Source Reuters

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