Atlético : le style de Luis Enrique fait débat en Espagne
Le scénario est terriblement cruel pour le Paris Saint-Germain, mais au final, personne n’est vraiment surpris. Battu sur le gong à domicile par l’Atlético de Madrid (1-2), le club de la capitale ne peut s’en prendre qu’à lui-même. Car une fois de plus, son inefficacité offensive lui a joué des tours. Il n’y a qu’à regarder les statistiques du match pour s’en rendre compte : 22 tirs à 4, 93 attaques à 23, 6 corners à 0, 803 passes à 280. Le PSG a dominé les Colchoneros… sur le papier. Mais au final, c’est le club espagnol qui repart avec les trois points, laissant le PSG à la 25e place du classement de la C1 et donc potentiellement éliminé.
Cette nouvelle contre-performance place logiquement Luis Enrique en première ligne. Mais une fois de plus, l’Espagnol a inventé des justifications lunaires pour tenter d’expliquer cet énième échec sur la scène européenne. Car pour l’ancien entraîneur du Barça, tout est assez clair : son équipe a mieux joué que l’Atlético, mais le manque d’efficacité offensive a tout gâché. Sa réaction au but vainqueur d’Angel Correa en dit long sur sa frustration. » La façon dont nous avons encaissé le but était une plaisanterie. » On ne peut pas reprocher à Luis Enrique de dire que le match aurait été différent si Paris avait su convertir une ou deux de ses occasions. Mais le fait est qu’avec des « si », on pourrait refaire le monde.
Luis Enrique persiste
Interrogé sur la déclaration de Luis Enrique sur le but du huitième de finale madrilène, Jan Oblak a fait preuve de compassion envers le technicien espagnol. » Je le comprends parfaitement. Quand on ne gagne pas un match dans lequel on attaque, on a des chances… et on la perd à la dernière seconde, c’est difficile à assimiler et à accepter. Cela nous est arrivé trop souvent. » Du côté de l’Atlético, en tout cas, personne n’a nié l’ADN Simeone version, à savoir celui d’une équipe pas toujours attractive et qui sait garder ses arrières avant de planter une banderole. » C’est ce que nous voulons, nous ne pouvons pas nous en éloigner, nous construisons cela depuis douze ans et nous ne pouvons pas nous en éloigner. », a confié El Cholo après la rencontre.
Ce matin, comme souvent au lendemain des matchs de C1, le style de Luis Enrique agace. Habitué à critiquer l’entraîneur parisien au micro RMC SportDaniel Riolo n’a pas manqué d’en rajouter une couche. » Je ne vois pas un joueur progresser sous Luis Enrique. Vitinha est un 8, pas un 6. Fabian Ruiz est un fantôme avec le PSG, Barcola est bon en championnat et n’a pas encore le niveau en C1, Dembélé est doué pour éliminer un adversaire, mais pour marquer, il n’y a personne A gauche, Asensio n’existe plus. (…) Il n’a rien apporté au PSG à part des inventions et des conférences de presse lunaires. »
» Je préfère le football moins esthétique au football qui fait semblant de jouer du violon »
En Espagne, cette affaire divise également. Beaucoup se souviennent particulièrement de la version Luis Enrique de Roja. Celui qui a affiché une ultra domination dans la possession du ballon, des occasions infinies, mais très peu de buts inscrits. » Je réaffirme mes propos. Je préfère le football moins esthétique, mais plus proche du football dont je me souviens toujours, au football qui fait semblant de jouer du violon et qui finit par être une fanfare de village. Je préfère Cholo », a déclaré le journaliste Nacho Peña au micro de Radio Marca. Mais d’autres, comme notre collègue de FichiersIvan Vargas Sanchez, estime que Luis Enrique fait mieux au PSG qu’avec l’Espagne, mais qu’il ne lui manque que la réussite de ses offensives.
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» Même si le style de Luis Enrique au PSG est assez similaire à celui de l’équipe nationale espagnole lorsqu’il était entraîneur, je pense qu’il y a des choses qui les différencient. En équipe nationale espagnole, il y avait beaucoup « d’horizontalité » dans le jeu, alors que le Paris Saint-Germain a un jeu plus vertical en attaque. À mon avis, cela est dû au type de joueurs qu’il possède, car en Espagne, il n’y avait pas de joueur aussi déséquilibré et rapide que Dembélé à son époque (depuis, l’Espagne a récupéré Lamine Yamal et Nico Williams). Même si Luis Enrique veut que ce soient les joueurs qui s’adaptent à ses idées, il sait quel type de joueurs il a à chaque poste et c’est pourquoi il y a des variations selon les joueurs qu’il a dans son équipe. arrangement. Pour résumer : le Paris Saint-Germain est plus expressif en attaque que ce que la Roja pouvait faire sous ses ordres et hier, il ne lui manquait que le but, car il s’est créé beaucoup d’occasions dangereuses. À mon avis, Luis Enrique est un entraîneur sensationnel. » Le cas Luis Enrique n’a pas fini de faire parler. Mais une chose est sûre : on ne peut pas compter sur l’Asturien pour renier ses principes.
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– MISE À JOUR