Divertissement

Atlas : test d’un mécha-stasis Netflix

Y a-t-il un pilote dans le mecha ?

Tandis que Scarlett Johansson se fait subtilement voler sa voix par des magnats de la technologie qui ont vu Son et n’a retenu que sa performance, le sujet de l’Intelligence Artificielle continue d’inspirer les scénaristes américains. Dans ce cas-ci, il a inspiré Leo Sardarian, dont le scénario a été réécrit par Aron Eli Coleite, producteur de télévision. La bêtise absolue de cette histoire vient-il de cette deuxième version ou la première était-elle déjà assez stupide pour attirer Nuyorican Productions, la société de Jennifer Lopez chargée de La Mèrer Et Mariage au fusil de chasseégalement bloqué dans le catalogue des services de SVoD ?

Atlas : photosFutur.jpeg

Qu’importe : de l’exposition, laborieusement récitée par un montage d’images d’archives lors du générique d’introduction, on se rend compte à quel point le futur décrit ici est générique, et à quel point les enjeux seront prévisibles. Jugez par vous-même : les Intelligences Artificielles se sont rebellées contre les humains et leur chef (Simu Liu avec un vocorder) s’est réfugié sur une planète. La fille de Steve Jobs de l’IA part avec un bataillon pour le débusquer. Au cours de sa périlleuse mission, elle sera contrainte, malgré ses réticences, de monter à bord d’un mecha lui-même équipé d’Intelligence Artificielle.

La suite, vous la connaissez déjà : la femme et la machine vont devenir amies grâce à des tas d’armes de Tchekhov (la plante, le café, la pièce d’échec…) et des chapelets de blagues qui pour le coup auraient très bien pu être inventées. par le dernier gadget OpenAI, qui synthétise sans trop forcer 20 ans d’humour consensuel hollywoodien. Parce qu’au fond, peut-être que l’IA n’est pas si mauvaise quand elle a une certaine humanité. C’est à peu près ce que ça dit Atlasnotamment grâce à un twist que l’on comprend presque instantanément et qui se dévoilera néanmoins à grand renfort de flashbacks au ralenti. Une grande contribution au débat.

Atlas : photo, Simu LiuAtlas : photo, Simu LiuC’est dur d’être mauvais quand on n’a rien pour quoi jouer

Jennifer a raté

Bref, Atlas surfe sur la vague du thème tendance sans vraiment s’y plonger. Un écueil que nous lui avons pardonné d’avance, puisque le véritable argument du bousin tenait en un mot : mecha. Et en effet, l’intrigue prend grand soin d’embarquer Jennifer Lopez dans un robot armé jusqu’aux dents et de la lancer dans une bataille spatiale désordonnée. Certes, la mise en scène est à peu près aussi audacieuse que la direction artistique, mais la première demi-heure fait presque preuve de générosité.

Il faut en profiter, car une fois votre étoile larguée sur la planète hostile, le film va se transformer en un buddy-movie lent ressassant son stupide discours sur l’intelligence artificielle. Surprendre ! Le mecha n’est pas un moyen d’injecter de l’action dans l’histoire, mais plutôt d’économiser du décor en enfermant Lopez (qui fait ce qu’elle peut avec ses dialogues mécaniques) dans une boîte en fer blanc interactive avec laquelle elle coupe le morceau de graisse pendant une bonne heure. . Préparez-vous à passer plus de temps à l’intérieur du mecha qu’à l’extérieur, au moins jusqu’à une grande finale qui se répercutera sur « Allons-y salope » et d’autres « Va te faire foutre » paraître régressive, par manque d’inventivité.

Atlas : photosAtlas : photoOK Google : comment avancer rapidement ?

Atlas se présente comme un grand film d’action et d’anticipation. Mais à force de subir des moyens budgets en pilote automatique pullulant sur la plateforme, c’est le spectateur qui anticipe le moindre de ses composants, avant de le mettre aux côtés de ses pairs, c’est-à-dire dans la vraie benne. Des déchets hollywoodiens que sont devenus les services de streaming.

Atlas est disponible sur Netflix depuis le 24 mai 2024.

Atlas : Affiche officielleAtlas : Affiche officielle

Malagigi Boutot

A final year student studying sports and local and world sports news and a good supporter of all sports and Olympic activities and events.
Bouton retour en haut de la page