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Athlétisme : aux Mondiaux avec Viktor Orban, les réfugiés veulent faire passer un message

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autoproclamé « Rempart occidental contre l’immigration », Viktor Orban n’a d’autre choix cette fois que de les accueillir. Une équipe de six athlètes réfugiés foulera la piste de Tartan à Budapest pour les championnats du monde d’athlétisme qui débuteront ce samedi 19 août.

La quatrième participation aux Mondiaux – en plus de deux Jeux olympiques – de ce groupe qui porte les couleurs de la fédération internationale World Athletics porte une symbolique particulière. Ils n’avaient jamais concouru dans un pays aussi hostile à l’accueil des migrants : la Hongrie, condamnée en 2021 par la Cour européenne des droits de l’homme pour « Traitements inhumains et dégradants ».

L’occasion donc d’adresser un message au pays de Viktor Orban, Premier ministre d’extrême droite qui comparait, en 2020, les exilés d’Afrique et du Moyen-Orient à « terroristes potentiels ».

« C’est l’occasion de montrer à ceux qui ont une image négative et fantasmée des réfugiés que nous sommes des êtres humains avec un vécu, une histoire, et que nous avons le droit d’exister »explique à Humanité Fouad Idbafdil, spécialiste du 3000 mètres steeple, qui a fui le Maroc il y a six ans.

Parce que le « message humaniste » diffusée par cette équipe de réfugiés est « au coeur de ce projet » créé en 2014, insiste Mondiaux d’athlétisme. « Bien sûr, le but est avant tout de permettre aux athlètes qui ne peuvent représenter aucun pays de concourir, mais nous avons tous la volonté d’apporter un message d’espoir aux 89 millions de personnes dans le monde qui ont dû quitter leur pays.précise le fondateur de 35 ans, qui a obtenu l’asile en France. Et dire aux autres que nous ne devons pas être négligés, laissés pour compte. »

« Un vecteur d’insertion »

A Budapest, Fouad Idbafil trouve un « une équipe soudée de six sportifs qui ont tous des histoires différentes, particulières, et avec qui on vit une fois par an une incroyable parenthèse humaine ». Tachlowini Gabriyesos, d’Erythrée, et Omar Hassan, qui a fui l’Ethiopie pour le Danemark, porteront le maillot des réfugiés pour le marathon et Mohammad Amin Alsalami, né en Syrie, pour le saut en longueur.

Deux athlètes sud-soudanais complètent l’équipe : la nouvelle recrue Perina Lokure Nakang (20 ans), sur 800 mètres, et la meneuse Anjelina Nadai Lohalith, qui, sur 5 000 mètres, représente – avec Fouad Idbafdil – la plus grande chance de voir un athlète réfugié atteindre une finale, ce qui serait une première.

Ces derniers ont tous deux découvert l’athlétisme dans le camp de réfugiés de Kakuma au Kenya, où ils ont été repérés. La Fédération Internationale d’Athlétisme y est présente depuis une dizaine d’années afin de « pour aider les sportifs à haut potentiel ».

Un programme de repérage et d’entraînement qui mériterait d’être développé dans d’autres pays et, surtout, de voir au-delà des réfugiés à fortes capacités sportives, dans un camp qui regroupe plus de 200 000 personnes dans des conditions insalubres. « Le programme est actuellement axé sur la performance, mais l’objectif est que ce travail de développement du sport dans les camps profite à tous, comme vecteur d’intégration »dit World Athletics.

Au total, dans divers pays, une vingtaine d’athlètes réfugiés bénéficient d’aides de la fédération internationale, notamment pour l’entraînement. En revanche, ils se retrouvent seuls dans leurs démarches administratives alors que leur statut les empêche de concourir dans n’importe quelle course à travers le monde.

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L’an dernier, Fouad Idbafdil avait même été privé de participation aux championnats du monde à Eugene (Etats-Unis), sa demande de visa lui ayant été refusée alors qu’il était sélectionné. « Parfois jusqu’à l’aéroport on ne sait pas si on pourra participer à une compétition à l’étrangeril dit. C’est choquant et dur psychologiquement, on est ramené à la fragilité de notre statut, à notre peur d’être dans l’illégalité. »

La Hongrie faisant partie de l’Union européenne, il n’a pas eu ce problème cette année. Sous le regard de Viktor Orban, qui a multiplié ces dernières années l’organisation de grandes compétitions sportives pour « montrer que la Hongrie est redevenue un grand pays »il aura l’occasion de « Montrez le maillot, pour tous les réfugiés ».

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Cammile Bussière

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