Abandonner ou pas la réforme de l’assurance chômage ? Si les pronostics se déroulent bien, rien n’est joué pour le moment. « Il faudra attendre le discours de politique générale ! » s’agace le gouvernement. Alors que les consultations menées par le Premier ministre, avec à ses côtés sa nouvelle ministre du Travail Astrid Panosyan-Bouvet, avec les partenaires sociaux se sont clôturées ce mercredi, la question de l’avenir du texte mise entre parenthèses au 1er juillet par Gabriel Attal – Un nouveau tour de vis contre les chômeurs à partir du 1er décembre – la boucle est bouclée.
Toujours en embuscade pour exiger l’abrogation de la réforme, les principales organisations syndicales ont mis cartes sur table en rappelant l’impopularité de la réforme et ont demandé à Michel Barnier d’ouvrir les discussions. Demande acceptée, si l’on en croit ce que rapportent certains syndicalistes à l’issue de leur réunion. « Il nous a dit : a priori, on redonnera le contrôle aux partenaires sociaux à propos de l’assurance chômage et seniors. Sans apporter davantage de réponses », nous confie l’un des poids lourds de la CGT. « Le Premier ministre semble avoir compris qu’il ne faut pas rallumer la mèche », confirme un responsable du CFC-CGC.
