Comme à chaque début de mois, des changements sont à prévoir dès le 1er juillet. On fait le point sur les nouveautés en ce début de septième mois de l’année.
En juillet, outre le paysage politique qui s’annonce largement bouleversé suite aux élections législatives dont le second tour se tiendra dimanche 7, de nombreux changements sont à prévoir. Pouvoir d’achat, énergie, prestations sociales… Tour d’horizon.
Assurance chômage
Les allocations d’assurance chômage vont être augmentées de 1,2% au 1er juillet, annonce l’Unedic. Dans un communiqué, le Syndicat national interprofessionnel pour l’emploi dans l’industrie et le commerce précise que : « Une fois par an, les partenaires sociaux peuvent décider de revaloriser les prestations d’assurance chômage, avec effet au 1er juillet de l’année concernée. »
Cette revalorisation du salaire journalier de référence (SJR) « les bénéficiaires de prestations présents à la date d’application de la revalorisation et dont le SJR est entièrement constitué par des rémunérations anciennes d’au moins 6 mois »précise l’Unédic. Bref, vous en bénéficiez si la dernière fin de contrat qui vous a donné droit au chômage remonte à plus de 6 mois.
Lutte contre la démarque inconnue
La « shrinkflation » est une pratique commerciale trompeuse qui consiste à réduire la quantité d’un produit sans en modifier le prix. Très répandue en période d’inflation, la shrinkflation devrait être mieux régulée à partir du 1er juillet.
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Désormais, un arrêté ministériel impose que « l’information doit être indiquée à proximité immédiate des produits concernés dans les grandes et moyennes surfaces »L’affiche doit donc présenter un message du type : « Pour ce produit, la quantité vendue a augmenté de x à y et son prix au kilo, au gramme ou au litre a augmenté de x% soit x euros. »
Économie
Un nouveau produit d’épargne fait son apparition à partir du 1er juillet. futur plan d’économies climatiques (PEAC) est réservé aux jeunes de moins de 21 ans et vise à mobiliser l’épargne en faveur de la transition écologique. Conçus pour être fiscalement attractifs, les revenus du PAEC ne sont pas imposables.
« Les paiements en espèces effectués dans le cadre du futur plan d’économies climat sont limités à 22 950 euros (plafond équivalent à celui du Livret A) »rappelle le ministère de l’Economie. Contrairement à un livret, le plan épargne avenir climat donne aux souscripteurs la possibilité d’investir leur épargne sur différents supports, comme des titres ou des actions. « Contrairement aux comptes d’épargne réglementés, Le capital de PEAC n’est pas garanti « être soumis aux fluctuations des marchés financiers »Bercy plus de détails.
Mission intérimaire pour les diplômés paramédicaux
Infirmiers, aides-soignants, éducateurs spécialisés, assistants de service social, formateurs-éducateurs, accompagnateurs éducatifs et sociaux des établissements et services sociaux et médico-sociaux. Ces jeunes professionnels paramédicaux qualifiés sont désormais tenus, à compter du 1er juillet, de travailler au minimum deux ans avant de pouvoir exercer une mission temporaire.
Objectif de cette prolongation de la durée obligatoire d’exercice, « pour permettre un meilleur accompagnement des jeunes professionnels pendant la phase cruciale du début de leur carrière »détaille le site de la Vie Publique.
Revalorisation des zones rurales
Dès le 1euh Juillet 2024, la réforme des zones de revitalisation rurale (ZRR), qui vise à redynamiser et renforcer l’attractivité des territoires ruraux, se dote d’un nouveau zonage baptisé « France Ruralités Revitalisation », présenté par le ministère de l’Économie.
Afin de rendre les territoires ciblés plus attractifs, la mesure prévoit que « les entreprises qui s’implanteront dans ces communes pourront bénéficier d’exonérations fiscales et sociales », Bercy l’explique. Ces exonérations concernent par exemple l’impôt sur les sociétés (IR/IS), la taxe foncière des entreprises et la taxe foncière sur les propriétés bâties.
Le DPE évolue pour les petits logements
Le mode de calcul du DPE (diagnostic de performance énergétique) évolue à partir du 1er juillet pour logement de moins de 40 m²L’objectif de la mesure est de rendre plus équitables les différents seuils du DPE et de permettre à certains petits logements d’échapper au statut de passoire énergétique.
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En sortant du classement énergétique des logements (DPE F et G), les propriétaires de ces petits logements peuvent à nouveau louer leur bien. Cela leur laisse plus de temps pour réfléchir à leur rénovation. 140.000 logements sont concernés, estime le gouvernement.
Prix du gaz
Le prix du gaz va augmenter sensiblement le 1er juillet 2024 par rapport au mois précédent. La Commission de régulation de l’énergie (CRE) a annoncé une hausse de 11,7% en moyenne.
Pour rappel, « Ce prix de référence permet les fournisseurs de gaz à faire évoluer leurs tarifs Et pour les consommateurs résidentiels afin de comparer les offres sur le marché »précise Public Life. En juillet 2024, « le niveau moyen du PRVG atteindra donc 129,20 euros TTC par mégawattheure (tous types de consommateurs confondus). Cela représente une facture annuelle de 1 184 euros TTC pour un consommateur moyen ».