Assoumani renonce à la candidature de porte-drapeau et dénonce un processus de sélection « injuste »
Le champion paralympique de saut en longueur 2008 parle d’un processus de sélection « injuste, injuste et indéfendable ».
Porte-flambeau mais certainement pas porte-étendard. Porteur de la flamme olympique le 21 mai sur les marches du Festival de Cannes, le champion paralympique Arnaud Assoumani a renoncé à être porte-drapeau de la délégation paralympique française aux Jeux de Paris 2024.
Sur ses réseaux sociaux, le quintuple médaillé paralympique en saut en longueur a dénoncé un « procédure injuste, injuste et indéfendable ». La raison ? La Fédération française des sports handisport représente 11 sports, tandis que la Fédération des sports adaptés en représente 3, ces deux fédérations ne peuvent désigner qu’un homme et une femme, réduisant ainsi le champ des possibles.
« La FFH et la FFSA avec leurs sports 11 et 3 respectifs devraient pouvoir présenter 22 candidats FFH (11 femmes et 11 hommes) et la FFSA 6 candidats (3 hommes et 3 femmes)», déplore Assoumani sur Instagram. Alors que les candidats au rôle de porte-drapeau seront dévoilés ce jeudi après-midi, au siège du CNOSF, le spécialiste de la longueur a annoncé qu’il se retirait de l’espace médiatique et «se concentrer sur son objectif du 3 septembre.