Un vent de fraîcheur a soufflé sur le plateau de Tous les jours JEUDI. Yann Barthès a reçu l’acteur, humoriste et réalisateur Artus pour son film Un petit quelque chose en plusqui bouscule tout sur son passage, des préjugés sur le handicap jusqu’aux records, avec plus de deux millions d’entrées en deux semaines.
Le réalisateur était accompagné de deux acteurs handicapés du film. Marie Colin s’est présentée comme celle « qui se prend beaucoup de choses en face » dans le film de son propre aveu. « Des ballons, un mur… et même un qui n’était pas prévu, un bonus », ajoute Artus.
« Chut, arrête avec les marques ! » »
Quant à Sofiane Ribes, c’est « celui qu’on oublie toujours » sourit l’acteur, et que le cinéaste n’avait pas oublié d’inviter à ses côtés, en fauteuil roulant, pour porter la flamme olympique à Montpellier en début de semaine.
Réglant un problème de micro, Artus n’a pas manqué de mettre clairement en valeur le logo présent sur sa veste. « C’est un Gucci, parce que c’est eux qui nous habillent… », provoquant une réaction immédiate de Yann Barthès : « Chut, arrête avec les marques ! » Eh bien, oui, parlons-en.
« Non, nous sommes en rupture de stock »
Car Artus a créé le buzz avec « cette phrase qu’on dit le matin à la radio, la tête dans le cul… comme quoi, il faut vraiment faire attention ». En effet, l’humoriste avait expliqué sur France Inter que les grandes maisons de couture, qui habillent les stars et starlettes pour monter les marches de Cannes, s’étaient réservées concernant les acteurs de son film.
« On a contacté beaucoup de marques qui nous disaient : ‘Non, on n’a plus de stock, je voulais qu’elles aussi s’habillent de belles marques… et puis ça arrive, hein, un camion reste coincé à la frontière, » résume Artus dans Tous les jours.
Pavé dans l’étang
Forcément, les stocks sont à nouveau pleins depuis l’apparition des marques, et pas qu’un peu. « Ça a pris une ampleur assez folle, c’est allé très haut, avec pas mal de monde qui est venu et le groupe Kering en premier après cette phrase », a ajouté Artus.
Le grand conglomérat français, qui comprend notamment Balenciaga et Yves Saint Laurent, a donc proposé un essayage au casting qui s’habillera en Kering. Sofiane Ribes sera « habillé en Gucci ». Marie Colin a fait confiance à la marque italienne Momonì. « La toute première marque qui nous est venue » précise Artus, qui se réjouit de laisser derrière lui la tenue olympique officielle, « faite pour les gars avec des pectoraux, pas des renflements » et « très inflammable ».
