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Arthur partage son « quotidien » et les menaces de mort qu’il reçoit sur les réseaux sociaux

Arthur, animateur de télévision français.
FRED TANNEAU / AFP Arthur, animateur de télévision français.

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Arthur, animateur de télévision français.

VIOLENCE – Arthur est une nouvelle fois la cible de menaces de mort. Depuis le 7 octobre, le producteur et animateur de TF1 s’exprime régulièrement sur la guerre Israël-Hamas pour appeler sans relâche à la libération des otages toujours détenus par le groupe terroriste. Son discours, qui vise parfois des militants de la cause palestinienne, a fait de lui lui-même la cible de menaces.

« Bienvenue dans mon quotidien »a-t-il tweeté ce mardi 9 avril après qu’un internaute ait écrit dans une story Instagram qu’Arthur « mérite d’être poignardé 10 000 fois au pied de la tour génocidaire sioniste TF1 avec sa tête de chien.

Sur son compte Instagram, l’animateur de Vendredi, tout est permis avec Arthur a ajouté qu’il intentait une action en justice contre l’internaute. « Même lâchement cachée derrière un surnom, la haine antisémite a un visage. Comme toujours, j’ai déposé une plainte. Le dernier idiot a écopé de 6 mois de prison avec sursis… Profitez de votre future garde Sabrine”.

L’internaute semble avoir été identifié puisque son employeur s’est désolidarisé de ses propos dans une série de posts publiés sur les réseaux sociaux.

Arthur dénonce une montée de l’antisémitisme en France

Lors de son passage sur la radio France Inter le 23 novembre 2023, Arthur a révélé que sa famille et lui-même vivaient désormais sous protection rapprochée.  » Ouais. Depuis le 8 octobre. Disons que jusqu’à présent j’étais protégé, mais cela a été renforcé. (…) J’habite à Paris et j’ai des agents qui protègent ma famille et moi-même parce que je suis juif “, dit-il alors.

Si selon lui, l’antisémitisme a toujours été présent en France, « depuis le 7 octobre, il s’exprime librement, au grand jour et librement ». Outre la protection policière, Arthur a également dû soumettre ses réseaux à une modération spécifique.

Il avait déclaré que ses réseaux sociaux avaient été modifiés par Méta (société mère de Facebook et Instagram) pour contenir au maximum ces menaces. Pour cela il a été installé sur ses comptes « un système de mots clés pour que moins de messages arrivent ». En tout, une quarantaine de mots ont été interdits comme « décapiter » Ou « sale juif (sic) » sans bloquer tous les messages haineux.

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Malagigi Boutot

A final year student studying sports and local and world sports news and a good supporter of all sports and Olympic activities and events.
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