« Que s’est-il passé pour que vous décidiez d’abandonner face à Ugo Humbert (4-6, 7-5, 6-4, 1-0, ab.), ce vendredi au troisième tour de l’Open d’Australie ?
Contre Quentin (Halys, mercredi au deuxième tour)Je me suis blessé à la cheville. Et nous avons décidé de mettre une sangle pour maintenir la cheville. Le problème c’est que je ne supporte toujours pas les sangles. Nous avons fabriqué une sangle qui me tenait un peu trop serrée. Eh bien, je ne sais pas. Plus le match avançait, plus mon pied me faisait mal. Un nerf a été comprimé ou la cinquième méta… Je ne sais pas exactement. Plus ça avançait, moins je pouvais poser le pied sur terre. Finalement, je ne pouvais plus marcher ni me déplacer. Cela ne servait à rien de continuer. C’est rageant d’arrêter un match comme ça. Ce n’est pas la cheville, ça fait un peu mal de temps en temps, mais rien de grave. C’est la sangle, je ne supporte tout simplement pas les sangles.
Comment t’es-tu blessé à la cheville ?
Hugo (Gaston) avait abandonné (contre Jiri Lehecka au deuxième tour) donc on est allé sur le terrain un peu plus tôt, je n’étais pas forcément prêt. C’était le deuxième jeu du match, il m’a dépassé côté coup droit, je suis venu défendre, ma cheville s’était retournée. Ça faisait un peu mal. Nous étions à court de temps pendant la pause. Quand on sangle trop, je ne peux plus jouer.
« C’est ennuyeux parce que je n’ai rien cassé. Ce n’est pas une grosse blessure. D’autant plus qu’on a bien joué, c’était un bon match, c’était sympa »
Quand avez-vous senti que les choses se compliquaient face à Humbert ?
Le premier set était très bon. Mais ce n’est qu’une question de temps. Au milieu de la seconde, j’ai commencé à sentir le pied. C’est une bêtise, je me suis dit : dans deux matchs, je vais changer de chaussures, je vais voir ce qui se passe. J’ai changé de chaussures, puis on a enlevé la bride… On a fait beaucoup de choses. J’ai appelé Steph (le physiothérapeute) pour manipuler un peu le pied. Mais une fois arrivé, cela ne disparaît pas. Cela a commencé au milieu de la seconde. Plus ça avance, plus ça monte. Milieu du troisième, je ne sais pas exactement quand, je ne bouge plus. Et au début de la quatrième, quand j’ai dû me lever du banc, je n’ai pas réussi.
Est-ce que tu as mal là ?
Là, j’ai encore mal, mais je sais que si j’attends quelques heures, ça va s’atténuer. Je ne sais pas comment le dire. Le doc voudra regarder, mais on sait déjà ce que c’est.
Alors pas de soucis pour le match de Coupe Davis contre le Brésil en février ?
Non, loin de là.
C’est très frustrant, n’est-ce pas ?
Oui, c’est embêtant car je n’ai rien cassé. Ce n’est pas une grosse blessure. D’autant qu’on a bien joué, c’était un bon match, c’était sympa, sur un grand terrain, une bonne ambiance, c’était cool. Finir comme ça, c’est nul.
« Je sais qu’à un moment donné, je vais devoir enlever la sangle. Je joue sans attelle de cheville. Je ne supporte rien. C’est assez fou. Nous devons trouver une solution »
N’y a-t-il pas d’autres solutions que les sangles dans ce genre de situation ?
Je ne sais pas. Je ne peux pas jouer avec une sangle. Je ne sais pas. Pour le moment, je n’en ai aucune idée.
Est-ce que cela vous est déjà arrivé ?
A l’entraînement, ça m’arrive. Ce matin (Vendredi)hier aussi pendant mon jour de congé. Au bout de 20 minutes, je dois retirer la sangle. On essaie de réduire la pression de la sangle, de changer un peu. Aujourd’hui (Vendredi)J’ai tenu 1h30, c’est mieux.
Avez-vous un historique ?
Je me suis fait mal à quelques chevilles. Et à chaque fois qu’on attache, je sais qu’à un moment donné, ça va finir par faire mal. Je sais qu’à un moment donné, je devrai retirer la sangle. Je joue sans attelle de cheville. Je ne supporte rien. C’est assez fou. Nous devons trouver une solution. Je ne peux pas dire grand-chose.
Concrètement, que ressentez-vous lorsque cela arrive ?
Je n’arrive pas à poser le pied sur terre. C’est en dessous et sur le côté. »
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