De quoi êtes-vous le plus fier aujourd’hui ? Sur votre niveau de jeu ou votre force mentale, notamment sur ces huit balles de break que vous avez sauvées dans le premier set ?
Il fallait rester forts, très concentrés. Si je perds ma concentration, je donne à nouveau mon break et un tout autre match commence. Je me sentais bien sur le terrain, je pense que c’est l’un des meilleurs matchs que j’ai joué sur un terrain couvert. J’ai essayé de varier le service, notamment dans le deuxième set. J’ai dû changer un peu de tactique. Mais tout au long du match, j’ai bien servi. Il faisait chaud, avec pas mal d’intensité. Je suis content, j’étais concentré de A à Z. C’est le principal.
Avez-vous le sentiment d’avoir progressé jusqu’au niveau moyen que vous êtes désormais capable de maintenir pour gagner en deux sets contre un joueur dangereux comme Struff sur terrain dur couvert ?
Je travaille beaucoup depuis le début de l’année pour ce genre de match. Je passe beaucoup de temps sur le terrain, à la salle de sport. On travaille beaucoup pour pouvoir maintenir un niveau de jeu assez élevé, un niveau physique assez élevé tout au long d’un match. Vous pouvez le sentir. Même si c’est le dernier tournoi de l’année, et que je tire un peu la langue, au final, c’est là que je me sens le mieux.
Comment avez-vous réussi à vous remobiliser après une tournée américaine qui vous a un peu déçu cet été ?
Cela va faire rire, mais la Coupe Davis en septembre m’a beaucoup aidé. J’ai perdu deux matchs assez compliqués (contre Thanasi Kokkinakis et Roberto Bautista Agut)puis j’ai fini par gagner mon troisième (contre Jiri Lehecka)le tout premier avec l’équipe de France. Cela m’a fait beaucoup de bien, cela m’a donné beaucoup de confiance. J’ai passé dix jours avec l’équipe à m’entraîner très dur. C’était positif et puis je suis allé à Tokyo et mon niveau de jeu était là (tournoi gagné). Après, quand on entre dans une période de confiance, les victoires se rapprochent un peu plus.