Toujours en course pour le titre, Arsenal consolide provisoirement le trône de Premier League après son succès face à Chelsea (5-0) ce mardi. Le plus large de l’histoire du derby. La rafle solitaire de Declan Rice a donné le ton dès le début de cette rencontre. A peine avait-il décalé Leandro Trossard dans un angle fermé qu’on connaissait déjà le scénario : tir puissant et ouverture du score. (1-0, 4e). Comme tout semblait écrit auparavant, le match entre le leader et le neuvième de Premier League était bel et bien à sens unique. S’il y a eu ce centre bloqué de Nicolas Jackson sur le poteau de David Raya (24e) avant que la frappe d’Enzo Fernández ne flirte avec ce même montant (30e), le reste du tempo a été dicté par les hommes de Mikel Arteta.
Longtemps dégoûté par Đorđe Petrović, le Artilleurs a fait plier le gardien adverse dès le retour des vestiaires. En tant que renard de surface, Ben White est passé d’une mine à bout portant à (2-0, 52e). Très remarqué, mais assez maladroit jusque-là, Kai Havertz s’est déchaîné dans la foulée : d’abord en étant à la conclusion d’une délicieuse ouverture de Martin Ødegaard (3-0, 57e)puis un joli tir croisé revenant avec l’aide du poteau (4-0, 65e). Dans un stade qui commençait une nouvelle fois à croire au sacre, quelques jours après la désillusion face à Aston Villa, White a montré que tout réussissait pour son équipe ce mardi en adressant un centre d’une touche directement dans le petit filet opposé du Bleus(5-0, 70e). De quoi pousser un peu plus la tête de son rival sous l’eau et envoyer un message fort aux deux prétendants au titre, même si Liverpool et Manchester City accusent respectivement un et deux matchs de retard.
Quatre points d’avance sur le premier poursuivant, une belle différence de buts et des sensations retrouvées : Arsenal n’a pas dit son dernier mot.
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