Arsen Goulamirian, seul champion du monde français de boxe, repart au combat
PORTRAIT – Alors qu’il défendra son titre le 30 mars à Los Angeles, le champion du monde cache, sous un physique intimidant, une personnalité plus complexe. Et touchant.
Si un jour vous croisez Arsen Goulamirian, n’oubliez jamais qu’il ne faut jamais se fier aux apparences. Sous ses 185 centimètres, ses 90 kg, son allure hautaine et massive ou encore son air aussi dur que déterminé, se cache en effet « un ours en peluche en chocolat « , pour reprendre les mots de Nadia Benabdelouahed, son attachée de presse. « Il a l’air dur à l’extérieur, mais il est très tendre à l’intérieur. Il est très humain. Au début, quand il est venu me chercher, j’avais une certaine image de lui et je lui ai dit que ce n’était pas possible, qu’il était trop fou. En tant que combattant, il est très violent, il est un peu sauvage. Mais, dans la vie, il est très doux, altruiste, il aime partager avec les jeunes. » Tout le contraire donc d’un certain « Feroz », son surnom sur le ring hérité d’un stage à Cuba où il avait envoyé un sparring-partenaire au tapis.
» Abel (Sanchez, son mentor et entraîneur, NDLR) m’a dit que ce surnom me convenait parfaitement…