Mais les appels à la levée de ces restrictions se sont multipliés ces derniers mois, notamment de la part du chef de la diplomatie européenne et du président ukrainien Volodymyr Zelensky, qui a déclaré que cette mesure était cruciale pour la victoire de Kiev. Le Danemark, la Finlande et la Suède font partie des pays qui ont déjà déclaré que l’Ukraine pouvait faire ce qu’elle voulait.
« La ligne rouge la plus importante a déjà été franchie. C’est lorsque les Russes sont entrés en Ukraine », a déclaré Frederiksen. « Je n’accepterai donc pas cette prémisse et je ne permettrai jamais à quiconque en Russie de décider de ce qu’il convient de faire au sein de l’OTAN, en Europe ou en Ukraine. »
Les forces de Kiev ont de plus en plus attaqué des cibles à l’intérieur de la Russie, s’emparant de près de 1 000 kilomètres carrés de territoire russe dans la région de Koursk lors d’une incursion transfrontalière le mois dernier. « Il est juste de détruire les terroristes russes là où ils se trouvent, d’où ils lancent leurs frappes », a déclaré Zelensky, demandant aux alliés de l’Ukraine de permettre à ses forces de frapper des bases aériennes et des dépôts d’armes, entre autres cibles stratégiques, plus profondément en territoire russe.
Près de 1 000 jours après l’invasion de l’Ukraine par la Russie, le conflit s’est transformé en une guerre d’usure sans issue, avec peu de gains de part et d’autre. Zelensky se rend cette semaine aux États-Unis pour rallier des soutiens à Kiev et présenter son « plan de victoire ».
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