Ne nous y trompons pas, Carlos Tavares n’est pas favorable à un rétropédalage sur l’objectif du 100 % électrique en 2035. Alors que cette hypothèse est évoquée, voire réclamée, par un nombre croissant de voix dans le secteur automobile, le patron de Stellantis a déclaré à la presse le Lundi, il ne souhaitait pas de changement de trajectoire réglementaire.
Le dirigeant portugais a cependant été l’un des premiers à s’exprimer haut et fort sur ce scénario, en cas de victoire des « populistes » aux élections européennes et américaines de cette année. Ses critiques de longue date à l’égard du passage à zéro émission décidé par Bruxelles pourraient laisser penser que cette perspective avait ses faveurs. Ce n’est pas le cas, a-t-il insisté lundi lors d’une rencontre avec des journalistes venus visiter l’usine de moteurs Trémery, près de Metz, qui se convertit progressivement à l’électrique.